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1. Critique du New York Times
 
Une comédie très, très lointaine

Il y a un pas mal de bonnes blagues dans Fanboys, une comédie sur des geeks menant une quête liée à Star Wars, pour satisfaire les fans « hard-core » de la franchise de George Lucas. Mais le film n’a pas les éléments pour le booster ou l’élever à des hauteurs ambitieuses. Il est appesanti par des conventions et un sentiment général de manquer de quelque chose.

Nous sommes en 1998, Sam Huntington, Christopher Marquette, Dan Fogler et Jay Baruchel, jouent des amis de l’Ohio qui n’ont pas pu abandonner leur obsession d’enfance avec Star Wars. L’intrigue avec des jeunes hommes qui refusent de grandir n’a jamais été si épuisante, peut-être parce que ces acteurs ou ceux qui leur ressemblent ont déjà fait ça dans d’autres films.

Les amis décident qu’ils ne peuvent pas attendre plus longtemps La Menace Fantôme (qui est sorti en 1999) et vont jusqu’en Californie pour voler une version non définitive du film dans le ranch de George Lucas.

Le voyage est plein de clichés du « road-trip » : un arrêt à Las Vegas, un voyage en prison, des tentatives pour voir les poitrines de femmes à moto. Mais le film apporte ses fous rires lorsque les gars rencontrent des fans de cette autre franchise de l’espace, Star Trek, et lors de l’apparition d’anciens de Star Wars comme Carrie Fisher.

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2. Critique de Variety
 
Fanboys (critique rédigée le 27 juillet 2008)

Les fans ont parlé : en réponse à la pression de la communauté internet, l'intrigue secondaire du cancer a été adoptée dans Fanboys, une comédie croustillante et décapante sur cinq fous de Star Wars qui accomplissent leur pacte d'enfance en rentrant par effraction dans le Skywalker Ranch pour voir l'Episode I avant sa sortie. C'est une victoire pour un projet qui a autant de montages alternatifs que Blade Runner. Cependant, cette version satisfera les fans et préserve la vision du réalisateur Kyle Newman, mais exploite une histoire peu solide. Néanmoins, la publicité devrait attirer un public de geeks convenable.

Tout au long de sa prodution mouvementée, Fanboys est devenu une cause plus qu'un film, une histoire de David contre Goliath opposant les réalisateurs amateurs à la Weinstein Company. Le résultat final ressemble à un mélange inégal entre le film amateur Project Greenlight et les récentes comédies telles que Superbad et Pineapple Express, dans lesquelles des réalisateurs indépendants ont apporté un certain tranchant à un matériel que l'on aurait pu trouvé sous l'étiquette "Parodie Nationale".

Fanboys se situe dans la catégorie du "road-trip" loufoque, présentant les cinq personnages alors que leur pélerinage de l'Ohia vers la Californie est en cours : Eric (Sam Huntington) n'a pas le courage de dire à son père qu'il ne veut pas travailler dans l'entreprise familiale mais qu'il veut dessiner des comics; la grande gueule Hutch (Dan Fogler) espère pouvoir déménager du garage de sa mère; Windows (Jay Baruchel), le maladroit socialement, est impatient de rencontrer une petite amie virtuelle qui s'appelle "Rogue Leader"; la magnifique Zoe (Kristen Bell) n'arrive pas à attirer l'attention de son âme soeur; et enfin, Linus (Christopher Marquette), en phase terminale de cancer, vit avec la possibilité qu'il ne pourrait pas être là lors de la sortie de La Menace Fantôme.

Avec la mort de Linus qui peut arriver à tout instant, les amis prennent la route dans le vieux van de Hutch, qui a été customisé avec une cuve d'oxyde nitreux (pour sauter en vitesse lumière) et un R2-D2 sur le toit. Le projet de l'équipe les envoie de partout dans le pays, d'abord en Iowa, où ils se bagarrent avec un groupe de fans de Star Trek mené par un Seth Rogen peu reconnaissable, puis à Austin au Texas, où le fanboy Harry Knowles se charge d'eux, puis à Las Vegas pour rencontrer un homme qui a les plans du Skywalker Ranch.

Des cameos de certaines idoles comme William Shatner, Carrie Fisher, Billy Dee Williams et Ray Park ajoutent du piment aux aventures du groupe, qui sinon auraient été assez prévisibles.
Leur périple est aussi un voyage spirituel, gouverné par une forme de pop-culture dans laquelle la mythologie Star Wars de George Lucas en est la principale religion. C'est générationnel, mais aussi une tactique qui devrait plaire aux jeunes de vingt ou trente ans qui se définissent avec des films comme Scooby-Doo, Retour vers le Futur, Dirty Dancing et avec les jeux de Super Nintendo, qui sont tous référencés librement ici.

En fin de compte, Fanboys reste une tentative enthousiaste de rendre hommage au film qui a compté un nombre immense de fans. Pourtant, Newman doit rivaliser avec une rude compétition dans ce secteur : Fanboys arrive sur les marques des hommages à Star Wars réalisés pour la télé comme Robot Chicken et Family Guy. Ce qui a aidé, c'est que Lucas a donné son accord au film, permettant d'utiliser des sons clés (le bruit du sabre-laser accompagne le logo de la Weinstein Company au début du film), même si des morceaux de la musique de John Williams seraient allés plus loin que la musique de Mark Mothersbaugh.

Bien qu'ils n'aient pas l'esprit tordu de Kevin Smith et Jason Mewes, qui apparaissent dans le film, les scénaristes Ernest Cline et Adam Goldberg apportent énormément d'humour lié au sexe pour un film dans lequel il n'y a aucune scène de ce genre.

Dans la version diffusée pour les fans à la Comic-Con 2008, qui devrait être la version pour la sortie au cinéma, le film s'articule autour de l'intrigue du cancer mais évite de s'attarder sur les scènes sentimentales à la fin. La bande originale contient quelques chansons de Rush que le personnage de Hutch aurait voulues, et les choses se détraquent un peu lorsque Danny McBride apparait en tant que chef de la sécurité de Lucas habillé en costume de THX 1138, mais le générique est plus que satisfaisant malgré la relative inexpérience des gens impliqués.

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3. Critique de USA Today
 
Fanboys : une formule familière du “road-trip”

La franchise Star Wars est proche d’une religion pour certains fans passionnés. Fanboys essaye de nous donner une vision de ce genre d’aficionados.

Bien qu’il nous montre quelques moments comiques inspirés, le film a surtout un sentiment d’ennui, et de gags sur-utilisés. Pour illustrer : quatre mecs hétérosexuels se retrouvent accidentellement dans un bar rempli d’homosexuels, le moins attirant de ces gars hétérosexuels pense qu’il peut séduire une belle blonde à Vegas jusqu’à ce qu’il se rende compte que c’est une escort-girl.

Les mêmes gars mangent du guacamole avec de la mescaline et se payent un trip hallucinogène.

N’avons-nous pas vu ces personnages et ces situations un peu trop souvent ?

La prémisse du “road-trip” est exagérée. Et Fanboys tombe dans ce sous-genre de voyage spécial parce que un des voyageurs est sérieusement malade.

Mais d’une façon générale, ce que l’on a, c’est une aventure décapante menée par quatre fanboys et une fangirl pour leur Mecque : le Skywalker Ranch de George Lucas.

En 1998, Eric (Sam Huntington) est un créateur de comics qui travaille dans le magasin de vente de voitures de son père. Windows (Jay Baruchel), un intello classique qui a l’intention de faire un détour pour voir son amour rencontré en ligne. Mais bien sûr, la fille de ses rêves est juste sous son nez.

Hutch (Dan Fogler) est un mec imposant et bruyant qui rêve de démarrer un business de montage de voiture. Linus (Christopher Marquette) ne pourra peut-être pas vivre le temps de voir le prochain film de la franchise. Zoe (Kristen Bell) est meilleure lorsqu’elle donne des coups que ses amis masculins.

Comme c’est souvent le cas avec ces comédies, tout tourne autour du voyage, pas de la destination. Et en parlant de clichés, il y a des scènes de poursuite, d’illégalité, et bien sûr, de prison. Ils vont alors devant un juge sévère (Billy Dee Williams, une des apparitions d’acteurs de Star Wars).

Linus se retrouve à l’hôpital, et son docteur qui n’est autre que Carrie Fisher. D’autres cameos s’ensuivent (Seth Rogen, Kevin Smith, Jason Mewes).

Repoussé de deux années, montrés aux fans lors de conventions et arrangé, Fanboys une aventure inégale et largement prévisible, mais elle a ses bons moments.

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4. Notre critique SWU
 
Aaaaah Fanboys, c’est bien l’un des films que nous attendions depuis…ben depuis longtemps en fait, parce que quand on voit tous les retards, notre attente était d’autant plus grande. Mais je dois dire que nous n’avons pas été déçus.
Bon, c’est vrai qu’on reste frustré puisque le film de Kyle Newman n’est pas distribué en France. J’ai donc pu suivre l’aventure de nos cinq héros dans leur quête geekanesque. Concernant le scénario, on va dire qu’il n’y a rien de bien original mais le fait que Linus ait un cancer est un atout indéniable pour donner de la force au film. Non seulement on rigole les trois-quarts du temps mais on est aussi émus à la fin du film en repensant à Linus. L’atmosphère de 1999 est vraiment bien rendue, on se revoit, nous fans fébriles, attendant le saint graal délivré par George Lucas. Car pouvait-on imaginer, il y a une plus d’une dizaine d’années que de nouveaux Star Wars verraient le jour. L’enthousiasme de Hutch, Eric, Linus, Zoé et Windows est notre enthousiasme de fan que nous avions, nous français, en 1999. Cette impatience est parfaitement retransmise et c’était d’autant plus vrai pour nous que le film ne bénéficiait pas d’une sortie mondiale, ce qui avait rendu fou la communauté.
Incroyable comment Kyle Newman nous projette dans cet univers de geeks. Parfois, on a l’impression de se voir à l’écran avec nos pseudos de forum comme Rogue Leader, Red Six etc. Une note très importante de l’humour du film vient du conflit ancestral avec les fans de Star Trek qui ici est totalement tourné à la dérision. Le problème c’est qu’une communauté ne vaut pas mieux que l’autre, car quand Linus s’engueule avec Eric à propos de leur amitié, ils arrivent encore à dévier sur la question de qui Leïa est-elle amoureuse réellement ?
Seulement, une bonne partie de l’humour du film tient dans les références à Star Wars et à Star Trek et il faut bien dire qu’un non initié ne pourra pas apprécier l’intégralité du film voir le film tout court. Il y a même des références qui peuvent parfois échapper aux fans de Star Wars qui ne sont pas fans de tous les films de Georges Lucas. Ainsi les gardes THX du Skywalker Ranch, c’est peut être la touche de trop dans le film. Quoiqu’il en soit, on ne peut s’empêcher d’être ému de voir Linus réaliser son rêve en voyant La Menace Fantôme à l’écran avant que sa maladie ne l’emporte. On regrettera cependant le manque de crédibilité quand le groupe s’introduit dans le Ranch. Impossible de croire que l’une des places les plus célèbres de l’histoire du cinéma soit aussi peu gardée.
Le film se termine sur la frénésie des fans juste avant de voir le film le Jour J et là encore, que de souvenirs en cette glorieuse époque où certains se reconnaitront à dormir sous la tente à Londres où à venir lors de la première en costume de Jedi ou de Dark Vador.

En Bref…
Si vous êtes fan de Star Wars, ce qui est le cas j’espère (sinon vous ne seriez pas sur SWU), c’est un film à voir coûte que coûte. Vous aurez de franches rigolades et le sourire aux lèvres à chaque référence. Vous y trouverez une pointe d’émotion et surtout de grandes bouffées nostalgiques avec une possibilité de vous identifier parfois aux protagonistes. Par contre, les gens n’étant pas fan auront parfois un peu de mal à tout comprendre et même s’ils passeront une agréable séance, ce film ne restera pas nécessairement dans leur cœur.

Ares
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