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1. Star Wars : trente ans d'évolution des effets spéciaux
 
Entre le premier volet de la saga Star Wars : l'Episode IV Un Nouvel Espoir en 1977 et la sortie en 2005 de l'Episode III La Revanche des Sith, presque trente ans se sont écoulés. Trois décennies au cours desquelles les effets spéciaux ont, grâce à l'expérience de StarWars, connu des avancées spectaculaires.

Lorsque, en 1975, George Lucas entame les préparatifs du tournage du premier volet de son opéra galactique, aucun studio cinématographique ne possède de département intégré, spécialisé dans les effets spéciaux. George Lucas ne dispose pas non plus d'un
budget suffisant pour s'adresser à une société spécialisée et doit dès lors innover. Il crée donc pour les besoins du film sa propre société d'effets spéciaux, Industrial Light & Magic (ILM).

Souhaitant que les scènes de combats aériens de son film se rapprochent en terme de réalisme de celles de la seconde guerre mondiale, il recrute John Dykstra qui a déjà supervisé des images de ce type pour un film intitulé Silent Running. Entouré d'une équipe de jeunes professionnels, il s'attaque à la mise au point des techniques qui permettront de réaliser les scènes réalistes souhaitées par George Lucas.

Les techniques traditionnelles d'animation, image par image, posent un problème essentiel : le mouvement des créatures, des vaisseaux ou des engins de guerre qui en résulte est saccadé et n'a rien de naturel. Pour pallier ce problème, John Dykstra met au
point la première caméra «motion control» pilotée par ordinateur. Baptisé «Dykstraflex», ce procédé permet de réaliser des prises de vue image par image dynamiques.

Le succès qui accompagne la sortie du premier épisode de Star Wars ne fait que confirmer la décision de George Lucas d'assurer son indépendance loin des grands studios d'Hollywood. Avec ses bénéfices, il crée le «Skywalker Ranch» qui dispose d'équipements de postproduction et fonctionne en parallèle d'ILM qui continue de prospérer. C'est ainsi qu'en 1983 ILM réalise pour l'Episode VI Le retour du Jedi, le plan d'incrustation optique le plus complexe jamais réalisé à ce jour (lors de la fameuse bataille spatiale).

Les innovations de Lucasfilm Ltd touchent tous les domaines, du standard de son THX aux techniques classiques puis numériques. L'arrivée des technologies numériques achève de propulser ILM à la pointe de la maîtrise des effets spéciaux. La caméra numérique permet un gain de temps considérable. Il n'y a plus besoin de développer les pellicules et les images peuvent être modifiées et montées aussitôt. Ce procédé offre une souplesse sans équivalent dans la construction des plans. Personnages, lumières et décors peuvent être retouchés à volonté. Entièrement tourné en numérique, l'épisode II : L'Attaque des Clones, sorti en 2002, constitue une première dans l'histoire du cinéma.
2. Star Wars : une porte d'entrée vers les sciences
 
L'intrigue de Star Wars a beau se dérouler il y a très longtemps dans une lointaine galaxie, les mondes qu'elle décrit sont un intrigant mélange de créatures fantastiques, de civilisations disparues et de technologies futuristes. Mais Star Wars, c'est aussi un récit sur fond de lutte intemporelle entre le bien et le mal, avec une galerie de héros attachants, de l'action, des combats chevaleresques.

Ce savant mélange a conquis dans le monde entier des millions de spectateurs. Petits et grands se sont laissés capturer par la magie de la saga et les scientifiques ne sont d'ailleurs pas en reste. L'un d'entre eux, Roland Lehoucq, astrophysicien au Commissariat à l'énergie atomique (CEA), a accepté de faire partager sa passion pour la double trilogie et livre les questionnements que suscitent chez lui les planètes, leurs habitants et l'univers technologique qui les entoure.

Présentées sous la forme de commentaires sonores et de panneaux de textes illustrés, les «questions de science» suivent la chronologie du récit et apportent, avec humour parfois, des éclairages sur des domaines tels que la physique, la planétologie, l'exobiologie :

Tatooine
Comment les landspeeders peuvent-ils flotter au-dessus du sol ?
Les vaisseaux spatiaux et la notion d'hyperespace.
Les deux soleils de Tatooine, une réalité ?

Naboo
La ville sous-marine des Gungans.
Quelle est la structure géographique de cette planète ?

Coruscant
Le sabre laser et son fonctionnement.
La bibliothèque Jedi ou comment faire tenir l'ensemble de la culture intergalactique dans un unique rayonnage ?

Kamino
Les planètes-océans : vrai ou faux?
Le clonage humain en grande série est-il possible ?

L'Etoile de la Mort
De quelle énergie a-t-elle besoin et d'où la tire-t-elle ?
Comment calculer sa taille ?

Mustafar
Une planète volcanique.
L'exemple de Io et de ses volcans.

Géonosis
La ceinture d'astéroïdes.
La biomécanique des engins de guerre de l'Empire.

Hoth
Comment se déplacent les quadripodes AT-AT?

Dagobah
Qu'est-ce que la Force dans Star Wars ?

Kashyyyk
Pourquoi les arbres y sont-ils si hauts ?
Le chaînon manquant homme-singe.

Endor
Quelques notions de planétologie.
Les éclairs meurtriers de l'Empereur : possible ou pas ?
3. Revue de presse
 
StarWars l'expo a été couverte par de nombreux médias nationaux lors de son ouverture, le 18 octobre 2005. Elle eut le droit de passer dans les journaux télévisés, mais aussi dans la presse et sur le net..
[si vous possédez des articles, vous pouvez me contacter]

Journaux gratuits [merci à Dalsk] :

20 MINUTES






















METRO










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Le célèbre site LEMONDE.FR a publié une intéressante critique de l'exposition. Les journalistes y pointent du doigt certains travers... [merci à Thomas-Yoda]


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LINTERNAUTE [merci à Jey]
Ce site propose une sympathique vidéo, pour découvrir différemment l'Expo StarWars. Allez jeter un coup d'oeil, ça finira de vous convaincre ! ;-)


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YAHOO! cinéma [dépêche internet - merci Thomas-Yoda]

PARIS (AP) - "Star Wars l'expo" s'affiche à Paris. Depuis mardi et jusqu'au 27 août, les fans de la saga de George Lucas et autres curieux peuvent découvrir, à la Cité des sciences et de l'industrie, quelques secrets de fabrication de "La Guerre des étoiles", à travers plus de 150 objets originaux ayant servi aux tournages, des dessins, des maquettes, des costumes, des extraits des six épisodes, le tout sur fond des musiques des films.

Dès l'ouverture, mardi à 10h, une trentaine de passionnés se sont précipités dans les neuf salles accueillant l'exposition sur plus de 1.500 mètres carrés. Nombre devraient leur emboîter le pas, puisque selon la commissaire Evelyne Hiard, 350.000 personnes sont attendues.

"Tous les objets ici ont servi aux tournages", explique-t-elle, en précisant qu'on progresse des épisodes 1 à 6 tout au long du parcours, de "La Menace Fantôme" au "Retour du Jedi". A l'entrée, on découvre deux vaisseaux spéciaux qui ont servi aux tournages, dont le chasseur Naboo de dix mètres de long piloté par Anakin Skywalker. A côté, les robots R2-D2 (fait de plastique, de métal et de composants électriques) et C-3PO font entendre quelques bruits familiers pour les connaisseurs de la saga.

Un peu plus loin, une maquette animée permet de découvrir le marais de Dagobah où se trouve le X-Wing fighter de Luke Skywalker. En avançant la main en direction du vaisseau, le spectateur déclenche un capteur qui fait décoller l'engin de quelques centimètres. Pour les puristes, c'est comme si on laissait le pouvoir de la "force" circuler en soi...

Autre moment fort de l'exposition: des séquences de films sont projetées sur un grand écran, et les visiteurs peuvent "s'auto-incruster" dans les paysages, devenant eux-mêmes des acteurs virtuels. Cela donne une idée de la technologie utilisée dans chacun des films de la saga, où le virtuel a pris de plus en plus d'importance. "Au début, le Jedi Yoda était une marionnette. Mais à partir de l'épisode 3, il est devenu virtuel", souligne ainsi Evelyne Hiard.

Une animation vidéo de 17 minutes permet d'apprécier l'évolution des effets spéciaux sur 30 ans, les films de la série ayant été réalisés de 1977 à 2005. D'autres écrans restituent l'ambiance de 12 des planètes sur lesquelles se déroule la double trilogie, dont Tatooine et Naboo. De plus, de nombreuses explications écrites, dont certaines sont traduites en braille, jalonnent le parcours de l'exposition.

Beaucoup de spectateurs viennent munis de leurs appareils photos, histoire de se faire photographier à côté de Dark Vador notamment, personnage mythique de la saga dont on entend le célèbre souffle.

Laurent Weiss et Laure Thenoz, qui habitent en Alsace, ont profité d'un passage à Paris pour venir visiter l'exposition dès son ouverture. "J'ai découvert 'Le retour du Jedi' en 1984. Depuis, je collectionne des figurines: j'ai ainsi une centaine d'objets, des vaisseaux, des personnages", explique Laurent, 31 ans, qui a vu plusieurs fois tous les films de la saga et apprécie particulièrement de pouvoir "bien comprendre la technique" grâce aux explications fournies.

Nicolas Carpentier, Adeline Mallard et Marylène Jousse, tous trois étudiants en médecine à Paris, ont également vu les épisodes de "La Guerre des étoiles"' à plusieurs reprises. "Ce qui m'intéresse, c'est à la fois l'histoire et les effets spéciaux", confie Marylène, 24 ans, qui a découvert les films il y a une dizaine d'années.

La visite se termine par la boutique où l'on peut acheter tout un tas d'objets de la saga. Business oblige. Car n'oublions pas qu'il a fallu l'aval de George Lucas pour une telle exposition, avec un contrat en bonne et due forme et une logistique importante en matière de transports. Un système d'alarme et de vidéosurveillance a d'ailleurs été mis en place pour éviter toute dégradation des objets. Le réalisateur, actuellement occupé par une exposition du même genre à Boston, a annoncé sa venue à la Cité des sciences l'an prochain.

Parallèlement à l'exposition, des animations sont programmées, des projections de films ainsi que des conférences, de février à mars, sur les liens entre la science et la science-fiction. AP
4. Coulisses : Diaporama de 20minutes.fr
 
Voici des photos (du montage de l'expo) tirées de la rubrique des diaporamas du site 20minutes.fr (merci Karkov !). Une excellente occasion de découvrir l'envers du décor d'une exposition sur les coulisses de la saga...(une véritable mise en abîme ;-))
Crédits toutes photos : S. Pouzet/20minutes (17/10/05)


Le réveil d'une autre carpette ambulante...Il faut du monde pour prendre soin d'un grand wookie.








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'Avec d'infinies précautions, les spécialistes dans le maniement d'objets d'art manipulent les précieuses maquettes'. Et quelle maquette !!








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Conception d'un sabre laser accessible au public.









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Leala French, un archiviste de George Lucas, nous a ramené une très jolie pièce de la saga.








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Qui veut un gros calin ? Et non, vous ne pourrez pas le faire ! ;-)








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Un témoignage de l'ère pré-images de synthèse...Alors : Luke ou Leia ?








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Inspection minutieuse de...Luke !








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C-3PO, version ultra-dorée








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Gros plan sur un célèbre apprenti Sith (où sont les jambes ? lol).








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LE Seigneur Sith nous gratifie de sa présence !








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Le fameux chasseur Naboo N-1 de 10 mètres de long...Impressionnant ! (mais on avait déjà un X-Wing à Disneyland héhé)








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'Sur la maquette du stade de l'Episode 1, les milliers de spectateurs sont figurés par des cotons tiges'.








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Les préparatifs vont bon train...








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Aurait-on accès à la Bibliothèque du Conseil Jedi ?
5. Les autres expositions StarWars dans le monde
 
StarWars l'Expo n'est ni le première, ni la seule exposition sur le sujet. Il y en a eu de nombreuses autres partout dans le monde, en partuclier au Japon et aux Etats-Unis. Nous y reviendrons ultérieurement. Par contre, il existe en ce moment même deux autres expositions dans le monde : The Art of Star Wars (Singapour) & Star Wars : Where Science Meets Imagination (Boston)

Intéressons-nous d'abord à l'exposition américaine [dépèche Internet Reuteurs - merci Chadax] :

BOSTON (Reuters) - "Quand la science rencontre l'imagination" est la thématique d'une exposition de vulgarisation scientifique organisée à Boston à partir de Star Wars, rassemblant les accessoires et costumes des six films de la saga.

LucasFilm Ltd, la société du créateur de la "Star Wars", George Lucas, et le musée des Sciences de Boston ont réuni 5 millions de dollars pour concevoir cette exposition sous forme d'outil pédagogique sensé apporter les bases scientifiques relative à l'imaginaire développé dans la série de science-fiction.

Le "Landspeeder" de Luke Skywalker y est présenté sous sa forme originale, accompagné de leçons sur la lévitation magnétique et les électro-aimants qui permettent aux trains de type "maglev" d'atteindre des vitesse proche des 500 km/h.

Des rangées d'androïdes et la prothèse de la main d'Anakin Skywalker de l'épisode III - avant sa transformation en Dark Vador - servent à expliquer les avancées en robotique et dans le domaine des prothèses médicales.

Le cockpit du vaisseau "Millennium Falcon" d'Han Solo, construit sur la base des plans fournis par Lucas, est transformé en planétarium sophistiqué, dans lequel la voix enregistrée d'Anthony Daniels, l'acteur incarnant C-3PO, explique ce que sont les étoiles et comment les scientifiques les observent.

Près de 80 costumes accompagnent les expositions, de la robe blanche de la princesse Leia au masque de Dark Vador en passant par R2D2, le tout sur 10.000 mètres carrés de stands et d'ateliers de vulgarisation scientifique.

Pour le directeur du musée, Ioannis Miaoulis, le risque existe que, face à la compétition venue d'Asie, les écoles américaines n'arrivent plus à produire suffisamment d'ingénieurs à l'avenir. Dans ce contexte, la responsabilité des musées comme le sien s'accentue.

"Nous produisons des générations d'individus qui ne comprennent pas comment la plupart des choses qu'ils utilisent tous les jours fonctionnent", souligne-t-il.

"Nous étions le pays qui formait le plus d'ingénieurs diplômés et maintenant c'est l'Asie qui tient ce rôle", précise-t-il sur la foi de statistiques qui indiquent que la Chine est le premier pays au monde en nombre d'ingénieurs et scientifiques, cinq fois plus qu'aux Etats-Unis où leur nombre a chuté depuis le début des années 1980.

"Nous utilisons 'Stars Wars' pour expliquer aux gens le monde réel", estime pour sa part Ed Rodley, un des responsables de l'exposition.
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