Quand on lit la 4e de couverture, on a :
"L’objectif ici est donc de (re)lancer la discussion sur la qualité du contenu des films Star Wars depuis 2015. Suite à la lecture, les fans auront l’opportunité de se rendre compte par eux-même si Lucasfilm sous Disney a bel et bien respecté sa parole, à savoir conserver l’identité de la saga Star Wars. « Que la Force soit avec vous »."
Sauf qu'il n'y a aucune discussion, l'auteur passe son temps à cracher sur Disney, l'agent du Mal.
La situation est très grave pour l'avenir de l'esprit Star Wars.
L'auteur passe 230 pages à nous expliquer (enfin à nous marteler plutôt) que Disney n'est qu'une pompe à fric, que Disney est un Grand Méchant studio de cinéma.
Qu'on n'aime pas les films de l'ère Disney, je le conçois très bien. Personnellement je les apprécie plutôt bien même si je suis conscient qu'il y a des choses qui ne vont pas (toujours selon mon avis).
Mais là, on a affaire à un réquisitoire pour obtenir la peine de mort de Disney, sans que la défense puisse avoir la parole.
Pour moi, c'est de la mauvaise foi ou plutôt de la malhonnêteté.
Régulièrement l'auteur dit que ceci ou cela n'est que son opinion, mais qu'il faut avouer que ces films sont très mauvais et que les vrais fans s'en rendent compte.
Bref, il dit "ouvrir la discussion" mais finalement, il n'y a pas de place pour contrebalancer sa vision.
De plus, il affirme des choses qui ne sont pas forcément vraies comme George Lucas qui était pas loin du suicide en voyant ce que Disney faisait de son oeuvre. Non mais sérieux ?
Pour Disney, selon lui, le plus important, c'est la rentabilité et non la qualité du film (p.78).
Voilà le bilan qu'il en ressort.
Le livre est découpé en 4 grandes parties.
Trois d'entre elles concernent l'Episode 7, Rogue One et l'Episode 8. La dernière étant une conclusion plutôt pessimiste de l'état actuel de la Saga.
Pour chaque film, on a un résumé de l'histoire puis une succession de hiatus, tout ce qui ne va pas dans le film quoi. Et la liste est assez longue à chaque fois.
L'auteur ne trouve aucun point positif.
Allez exemples :
Juste après le résumé de Rogue One (p90) :
"Le but de ce groupe (le story group) est de raconter des histoires 'cohérentes' à l'univers lucasien, dans le but de combler les vides sidéraux entre les différents épisodes de la Saga. Bien sûr, ceci est la version officielle donnée par Lucasfilm et soutenue par Disney. Néanmoins, la version officieuse, à savoir les véritables motivations sous-jacentes, c'est d'engranger encore plus de bénéfices sur le dos de la franchise Star Wars".
Concernant une scène de l'Episode VIII (p145) :
"Dans les Derniers Jedi, une scène a particulièrement choqué les fans, peu importe de quelle trilogie, et même les moins admiratifs. Il s'agit de celle où la vice amirale Amilyn Holdo passe ne vitesse lumière vers la flotte ennemie, transformant ainsi le vaisseau de la Résistance en une véritable arme de destruction massive"
Concernant la scène polémique de Leia (p150-151) :
"Dans la Postlogie, on remet le culte de l'inné en place, en nous faisant croire que la Force peut agir comme bon lui semble, notamment en sauvant Leia, presque inconsciente. En somme, la morale de Star Wars version Disney, c'est "les enfants, plus la peine d'étudier, soit vous êtes doués, soit vous ne l'êtes pas, tout est inné, rien n'est acquis".
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Ainsi, c'est donc le fameux "Ta Gueule, c'est magique" du youtuber joueur Du Grenier qui peut revenir secourir le scénario de 'Les Derniers Jedi' de cette nouvelle impasse"
En conclusion (p204) :
"Tout d'abord, je précise que je ne veux pas tomber dans un prosélytisme malvenu, c'est à dire à vouloir susciter, voire forcer l'adhésion des lecteurs à ma vision de Star Wars. Bien au contraire, il s'agit de faire prendre conscience aux fans désabusés de ce que fait subir l'empire Disney à leur Saga favorite, à savoir la "Disneyfication" de Star Wars. Ainsi, ces derniers pourront se rendre compte du cercle vicieux dans lequel ils risquent de rester coincés s'ils ne régissent pas".
Vous ne voulez pas forcer l'adhésion des lecteurs à votre vision ?
Mais vous passez plus de 200 pages à le faire et ce dernier paragraphe est magnifique de contresens.
Bref, c'est comme ça, dans les titres de paragraphes, dans le texte, tout le temps, tout le temps.
C'est usant à la longue.
Voilà, c'est donc ça, ce qu'il appelle 'ouvrir à la discussion'.
L'auteur est absolu dans ses propos et ceux qui apprécient ces nouveaux films n'ont rien compris et il est urgent d'accepter la Vérité vraie de ce qu'est réellement Disney.
Encore une fois, je ne reproche pas à l'auteur ce qu'il pense des films post 2015 mais d'être malhonnête (et je pèse mes mots) dans son discours.