Bonjour à tous

Début Octobre est paru aux Etats-Unis un petit comic comic racontant une petite histoire (pas question donc ici de série sur plusieurs numéros). Il s'agit d'Ewoks - Shadows of Endor, écrit et dessiné par Zack Giallongo. Je vous en propose donc la critique, après un rappel de la couverture et du synopsis.

Le synopsis :

Jusqu'à présent, les Ewoks ont pu ignorer l'arrivée des stormtroopers de l'Empire sur Endor. Mais lorsqu'ils découvrent que leurs rivaux, les Agluks, ont été réduits en esclavage et qu'une bête légendaire a été réveillée, les Ewoks réalisent qu'ils devront se préparer à la guerre - dès qu'ils auront trouvé comment survivre à la bête !

Il y a des jours comme ça, des jours de grande déprime. Il pleut, il fait froid, belle-maman vient manger à midi, il va falloir regarder Derrick après le repas… Des jours où vous avez envie de tout plaquer. Et voilà que vous essayez de vous distraire en lisant le premier comic qui vous tombe sous la main. Ewoks – Shadows of Endor, que ça s’appelle. Le scénariste et dessinateur, Zack Giallongo, ne vous dit rien. Normal, il débute dans Star Wars. Mais ça parle d’ewoks, et après tout vous avez bien aimé Le Retour du Jedi. Donc vous vous lancez... de toute façon le poulet est au four et votre copine prépare les patates…


Scénario :

Bon là, normalement, j’écris un premier paragraphe dans lequel je résume un peu le pitch de départ. Je ne sais pas si c’est l’odeur des cèpes fraîchement cueillis, ou si mon niveau en anglais est soudain devenu celui d’une ado pré-pubère s’extasiant devant Justin Bieber, en tout cas je n’ai pas compris grand-chose.

Il me semble avoir compris que les ewoks, ces boules de poil de l’épisode VI qui déciment la grande armée Impériale en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire (merci George), ont des rivaux sur Endor. Mais ils doivent s’allier avec eux pour éliminer une grosse bestiole et l’Empire.

Histoire qu’il y ait au moins un paragraphe sérieux dans cette critique, disons que ce comic vise clairement un public enfantin. Mais honnêtement, je ne vois pas comment un gamin de 6-10 ans (ouais, pas plus) pourrait trouver cet enchaînement de scènes toutes aussi chaotiques les unes que les autres intéressant.

En effet, même si je ne suis pas le dernier à reprocher quelques scènes d’action de temps en temps, trop c’est trop. Le comic fait 80 pages (oui, j’ai réussi à tenir jusqu’au bout), une grosse moitié de « zim-boum-paf » sans queue ni tête, et une autre moitié de blabla d’ewoks, et l’on ne comprend rien à ce qu’ils racontent. Après, il faut peut-être avoir vu la série animée du même nom, il y a peut-être un lien mais personnellement, mon dernier visionnage remonte  longtemps.


Dessins (ou plutôt gribouillage) :

Bon, il va falloir aller préparer le dessert, donc j’accélère. Zack Giallongo, en plus du scénario, s’occupe aussi des dessins.

Au lieu d’éviter un « c’est moche » qui aurait pourtant toute sa place dans cette critique, argumentons un petit peu : c’est laid... La portée enfantine se ressent là aussi très fortement. Et déjà que le scénario n’est pas franchement simple à comprendre, les dessins n’aident vraiment pas à y remédier.

Les scènes d’action sont brouillonnes, on ne comprend rien à ce qu’il se passe. Quant aux scènes de texte, ma foi, rien ne ressemble plus à un ewok qu’un autre ewok, donc à partir de là… Ah, et mention spéciale à la dernière case du comic censée nous représenter Leia… J’espère que Carrie Fisher ne verra jamais cette illustration.

Conclusion :

Vous voulez vraiment que je vous dise de ne pas acheter ce comic ? Bon… Et puis de toute façon, belle-maman arrive, faut que j’aille servir l’apéro.

Note : 10 %



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