Bonjour à tous
Hier est paru aux Etats-Unis le dernier numéro du second arc de la série
Blood Ties,
Boba Fett is Dead. Il est donc temps de vous délivrer la critique de cet arc, qui marque par la même occasion la conclusion de la série
Blood Ties (oui, seulement 2 arcs, mais Dark Horse en a décidé ainsi...)
Pour rappel, le premier arc,
A Tale of Jango and Boba Fett, est en cours de parutions en France, sous le nom
Liens de Sang dans le magazine
Star Wars - La Saga en BD. Nul doute que ce second arc empruntera le même chemin d'ici l'année prochaine !
La critique sous le synopsis et la couverture !
Synopsis :
Boba Fett est MORT !
La nouvelle s'étend d'un bout à l'autre de la galaxie, tel un feu de paille : Boba Fett, le chasseur de primes le plus craint de la galaxie, est mort.
Mais lorsque les membres de l'équipe qui a tué Fett sont capturés les uns après les autres, Connor Freeman - le fils de l'un des clones de Jango Fett - se retrouve mêlé à l'action de façon inattendue !
La Critique sans spoiler
Second tome de la série
Blood Ties après
A Tale of Jango and Boba Fett, ce comics se déroule un an avant la Bataille de Yavin. On retrouve la même équipe que pour le premier tome, à savoir
Tom Taylor au scénario et
Chris Scalf aux dessins. Ce second tome clôture (déjà…) la série
Blood Ties, Dark Horse ayant décidé de ne pas la poursuivre. Alors, vraie fin ou pas ? Eléments de réponse…
Scénario :
Contrairement au premier tome,
A Tale of Jango and Boba Fett, qui naviguait entre 22 ans et 2 ans avant la Bataille de Yavin, ce second tome ne se déroule qu’un an avant celle-ci. Vous l’aurez donc compris, pas de Jango Fett. La première planche donne le ton avec un Boba Fett étendu au sol, présumé mort aux yeux de toute la galaxie. Bon, je ne vais pas vous spoiler beaucoup en vous disant qu’il n’est pas mort (surtout si vous connaissez un brin l’Univers Etendu), surtout qu’on l’apprend relativement rapidement. Connor Freeman, le fils d’un des clones de Jango Fett introduit dans
A Tale of Jango and Boba Fett, va se retrouver mêlé à tout ça, à l’insu de son plein gré, lorsqu’un homme mystérieux va chercher à découvrir qui se cache derrière cette tentative d’assassinat.
Autant le dire tout de suite, le scénario n’est pas sensationnel. Hormis un (très gros) rebondissement après une trentaine de pages qui nous déconcerte un peu quant au début de l’histoire, il n’y a rien de bien sensationnel dans la suite des évènements racontés. Evidemment, on a droit à des combats, des explosions, tout ce qu’on attend d’un Boba Fett en pleine forme.
Non, la force de ce comic ne réside pas dans son scénario, mais dans les personnages impliqués et le raccordement à l’Univers Etendu. Alors ceux qui n’ont pas lu les romans
L’Héritage de la Force ne vont sûrement pas comprendre pourquoi je fais tout ce baratin, mais tant pis, il faut que ce soit dit parce que c’est tout simplement fangasmique. Ce comic met tout simplement en scène Sintas et Aylin Vel, l’ex-femme et la fille de Boba Fett, deux personnages ayant bénéficié d'un excellent traitement dans quatre romans de la série
L’Héritage de la Force (rendons à Karen ce qui appartient à Traviss). Alors oui, c’est vraiment super de plonger dans leur jeunesse, peut-être parce que je suis un fan un peu benêt, mais j’aime bien quand des personnages qui n’ont rien a priori rien à voir avec une époque apparaissent (imaginez Tony Parker dans Asterix, c’est pareil… enfin en mieux !). Et ce qui est d’autant plus remarquable, c’est que ces deux femmes ne font pas office de faire-valoir : en plus d’avoir une part non négligeable du scénario, elles sont excellemment bien traitées (surtout Sintas, dont on en apprend davantage sur les raisons de son attitude vis-à-vis de Boba).
Parlons maintenant de la fin. En tant que numéro conclusif d’une série, je m’attendais à une fin un peu surprenante, un truc qui fasse que la série reste dans les mémoires. Ben non, c’est une fin (beaucoup trop) banale, sans saveur. Vraiment dommage, on aurait aimé un meilleur traitement de certains personnages pour leur fin, notamment Connor Freeman.
Dessins :
La principale chose que j’avais reprochée à Chris Scalf dans le premier tome, c’était des dessins trop statiques, surtout lors des phases d’action. C’est à croire qu’il a lu ma critique, car le problème est résolu. Alors les mouvements ne sont pas devenus hyper fluides d’un seul coup, mais il y a un net progrès dans la gestion des combats et des explosions.
Sinon, les dessins sont tout bonnement excellents. Le rendu des personnages est magnifique, presque à la limite du photographique. On craquerait presque pour la petite Aylin Vel (sachant que j’ai déjà craqué pour Sintas, moi…). Les décors sont beaux, que ce soit pour la planète
Concord Dawn (mentionnée dans 66% des œuvres de
Karen Traviss, j’ai fait le calcul), ou encore la lune de Blackfel. Une vraie réussite, et on espère vraiment revoir rapidement Chris Scalf dans l’Univers Etendu !
Conclusion :
Un numéro assez paradoxal au final. Servi par des dessins d’excellente facture, il brille par ses raccords avec
L’Héritage de la Force qui en raviront plus d’un. En contrepartie, le scénario global reste moyen, sans surprises, et lorsqu’on tourne la dernière page de ce numéro concluant la série, on ne peut s’empêcher de ressentir un petit goût amer dans la bouche…
Note : 68% (un chouïa plus que le premier tome, quand même...)
Les plus :
- Les dessins
- Sintas Vel a succédé à Jaina Solo au rang de plus jolie fille de l’UE
- Aylin Vel est vraiment choupinette
Les moins :
- Une fin trop banale
- Un scénario pas très recherché
- A quand Chris Scalf sur une autre série ?
Voilà pour cette critique, on vous attend sur les forums pour en discuter !