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Quand les américains parlent aux français... (2/5)
 
Entrevue comics avec John Ostrander et Jan Duursema
27/11/2004
Ces interviews ont été réalisées par Mike Jozic pour le site SilverBullet Comicbooks. Elles se sont déroulées au printemps 2003 avec différents artistes travaillant sur les comics Star Wars pour Dark Horse, et dont les réalisations faisaient l’actualité. A l’automne 2003, Mike Jozic m’a laissé l’opportunité de faire bénéficier SWU et les fans français de son travail en traduisant les interviews.
Pour des raisons diverses (emploi du temps personnel chargé, manque d’actualité du contexte pour ces interviews, SWU off-line pendant de longs mois), le résultat n’apparaît qu’aujourd’hui.

Si aux Etats-Unis, le contexte de ces interviews est dépassé depuis un an et demi, ce qui est un autre facteur expliquant l’abandon provisoire des textes, en France l’éditeur Delcourt s’est retroussé les manches et s’est jeté dans la Guerre des Clones avec succès, offrant une nouvelle actualité à ces interviews.
Au fil des semaines, vous découvrirez des artistes qui vous seront familiers ou inconnus selon que vous lisiez la VF, la VO ou pas de comics du tout. J’espère vous faire percevoir des choses originales via ces interviews, et qui sait, peut-être l’envie de découvrir de nouvelles choses.

Sur un rythme hebdomadaire, vous retrouverez Paul Chadwick qui a officié sur la série Empire non traduite en France, Haden Blackman et Brian Ching qui vous ont traîné dans la boue de Jabiim, et Pop Mahn dont la mini-série très manga-style n’a jamais été adaptée en France. Après Randy Stradley la semaine dernière, nous retrouvons aujourd’hui John Ostrander et Jan Duursema, la dream team de Dark Horse.

Ostrander et Duursema sont les artistes les plus populaires de la ligne Star Wars, les plus anciens aussi. Ils font équipe régulièrement depuis La Mémoire de Quinlan Vos (Twilight en VO) paru l’an dernier chez Delcourt. Ils ont ensuite réalisé pléthore de numéros, tous plus fort les uns que les autres. Depuis deux ans (un peu moins d’un an en France), la Guerre des Clones est leur terrain de jeu, le 4ème TPB Clones Wars (Lumières et Ténèbres) prouve jusqu’où ils peuvent aller !
Toutes les oeuvres de John Ostrander et Jan Duursema pour Dark Horse se trouvent dans la zone Star Wars du site de l’éditeur.
Vous pouvez également retrouvé Jan Duursema sur son site et son forum, et John Ostrander sur son forum. Tous deux sont également des membres très actifs du forum des auteurs de TheForce.net.

Vous pouvez retrouver la version originale de cette interview ici.
Et contacter Mike Jozic par e-mail.

Enfin, un énorme merci à Lili qui a chassé inlassablement toutes mes fautes de traductions ou d’orthographe.


Entrevue avec John Ostrander et Jan Duursema

Par Mike Jozic

Depuis le début de l’année 2000, John Ostrander et Jan Duursema ont travaillé mensuellement sur les titres Star Wars, introduisant de nouvelles menaces et de nouveaux héros dans l’Univers Etendu comme le Jedi au sale caractère Quinlan Vos et le chasseur de primes Devaronien, Villie. Une autre de leurs créations, la Twi'lek Jedi Aayla Secura, a même retenu l’attention de George Lucas qui l’a introduite dans plusieurs scènes de l’Attaque des Clones.

Désormais, le tandem a délaissé la série régulière où il avait ses habitudes pour officier sur les numéros spéciaux mettant en scène les généraux “malgré eux” de la Guerre des Clones, les Jedi, en leur offrant leurs propres aventures individuelles. Le tout en continuant le développement de la story-line principale débutée dans l’Episode II. Le premier numéro concernait le populaire Mace Windu et leur travail le plus récent est Jedi: Shaak Ti (ndt : depuis la situation a évolué bien sûr). Cet été, c’est Aayla Secura qui apparaîtra dans son propre numéro.

Bien que ça fasse cliché, John et Jan ont ménagé du temps de libre dans leur emploi du temps de dingue pour participer à cet interview.


MIKE JOZIC: Connaissant son importance dans les films, je ne suis pas surpris que Mace Windu soit le héros d’un one-shot, mais pourquoi avoir choisi Shaak Ti ?

Shaak TiJOHN OSTRANDER: Elle est très intéressante visuellement et Jan la voulait vraiment. De plus, elle a intrigué de nombreux fans et est présente dans le film. Nous avions un homme pour le premier, Mace Windu, et nous voulions une femme forte pour contre-balancer.

JOZIC: Qui choisit les Jedi qui vont être mis en avant ?

OSTRANDER: La plupart du temps, Jan et moi. Nous les soumettons ensuite à Dark Horse et Lucasfilm Ltd. Et pour l’instant aucun n’a été refusé.

JOZIC: Il paraît qu’il y aura plusieurs guest-stars pour Shaak Ti. Pouvez-vous nous en donner quelques-uns uns ?

OSTRANDER: Plo Koon sera là, tout comme Agen Kolar. Le Comte Dooku a un cameo. Sagoro Autem de l’histoire “Honor and Duty” dans Star Wars: Republic 46-48 est là aussi, mais il lui est arrivé pas mal de choses depuis la dernière fois qu’on l’a vu. Et une surprise ou deux par-ci par-là.

JOZIC: Individuellement vous avez fait à peu près tout au cours de vos carrières dans les comics, du Western à la Fantasy en passant par les Super-Héros. Comment est-ce d’écrire et de dessiner Star Wars comparé au reste de votre travail, artistiquement et en tant que fan ?

OSTRANDER: Et bien, en tant que fan, c’est génial! Et j’ai été fan avant même que le premier film sorte ; j’ai en effet lu le livre avant de voir le film. Vous n’avez pas seulement à composer avec tout l’univers de Georges Lucas mais aussi parfois avec les personnages eux-mêmes. Artistiquement, ce n’est donc pas vraiment différent des autres franchises de comic-books.

Par exemple, si vous faites Superman ou Batman, quel que soit le changement que vous faites il sera mineur car ce sont des personnages de franchise. Il va de soi qu’ils seront de retour le mois prochain. Vous pouvez faire beaucoup au sein de ces paramètres cependant. Et parfois, c’est ainsi que nous créons nos propres personnages dans l’univers Star Wars. Nous avons plus de contrôle sur eux, que sur Anakin par exemple.

Nous essayons de conserver un équilibre des deux et de faire ressortir certains aspects des caractères, mêmes avec les personnages de franchise. Tout doit être approuvé par LFL, bien sûr, mais nous arrivons à faire du bon boulot, je pense.

JOZIC: Jan?

JAN DUURSEMA: Artistiquement, Star Wars a été un choc ! Il y a tant à explorer. En tant que fan ça a été un privilège incroyable de pouvoir dessiner sur ces comics. Je suis constamment en train de penser à une page de dessin et j’essaye de trouver autant de références visuelles que possible dans tout le matériel Star Wars que j’ai vu. Il y a une telle somme d’informations à partir desquelles dessiner dans l’univers Star Wars que je me sens comme une gosse dans un magasin de jouets. Je sais qu’il n’y a pas assez de temps pour jouer avec tout mais j’en ai trop envie !

Un de mes moments préférés, c’est de choisir la faune et la flore que je vais mettre en arrière plan sur les planches. Du travail négligeable je suppose, comme il n’est pas indispensable pour raconter l’histoire – mais je pense que ça ajoute à l’ensemble et à la richesse visuelle des endroits que l’on montre. Comme pour mes autres travaux – que ce soit X-Men, Hawkman ou AD&D, je mets toute mon énergie créatrice dans les personnages et j’essaie de comprendre ce qui les motive – comment ils marchent, leur gestuelle – quand ils sourient – ce qui les rend en colère ou tristes. Je tente de donner à chacun sa propre personnalité et identité visuelle selon la manière dont ils évoluent et réagissent. Quand j’en ai fini avec une histoire, j’aime avoir le sentiment de rendre ses personnages vivants pour le lecteur.

Mais Star Wars a quelque chose de différent aussi. Bon nombre de comics de “super-héros” sur lesquels j’ai travaillé ont souvent des “relaunchs”, leurs histoires changent radicalement et tout ce que j’ai fait sur eux disparaît. Star Wars n’est pas comme ça et ça rend le boulot génial et flippant à la fois. La légende Star Wars est quelque chose qui se développe constamment. On a le sentiment d’apporter une petite pièce à un mythe plus grand. C’est important de ne pas se tromper car c’est là pour toujours.

Durge et VentressJOZIC: J’ai entendu Guerre des Clones et comic-books dans la même phrase et je ne peux m’empêcher de penser à Our Galaxy At War. Est-ce une bonne appréciation de ce qui nous attend ?

OSTRANDER: Un peu mais pas complètement. Nous avons aussi regardé pas mal de films de guerre et vous seriez surpris de tout ce que ça peut recouvrir. De purs films de guerre comme The Dirty Dozen (Les Douze Salopards), The Guns of Navarone (Les Canons de Navarone), Patton, ou The Longest Day (Le Jour Le Plus Long) mais aussi des films ayant la guerre comme toile de fond comme Casablanca. Les comics de guerre seront certainement présents mais nous essayons d’avoir le plus d’influences possibles. La guerre a plusieurs aspects ; le combat au front est l’un d’entre eux mais pas le seul. Il y a une grande variété d’histoires utilisant la guerre comme toile de fond dans lesquelles nous pouvons choisir.

JOZIC: Jan, que ce soit en terme de design ou de style, avez-vous une approche différente du dessin maintenant que vous êtes dans la période de la Guerre des Clones ?

DUURSEMA: Il y a eu un changement radical de style entre l’Episode I et le II au fur et à mesure que nous évoluions vers la Guerre des Clones. Le matériel de base a beaucoup changé entre l’Episode I et l’Episode II.

Par exemple, on constate l’évolution vers des vaisseaux que l’on verra dans la trilogie classique. Les styles vestimentaires des Jedi et des civils ont changé. Le style civil surtout, semble se diriger vers une étiquette plus “impériale”. Dans certaines des histoires sur lesquelles j’ai travaillé, j’ai ainsi assombri l’ambiance – et rendu certains endroits de la Bordure, comme Nar Shaddaa, plus crades. L’un des aspects de Star Wars que j’ai toujours aimé est le côté usagé du matériel – l’usure sur les vaisseaux et les pistolets, les marques de blasters sur les armures et le côté usagé des fringues – et ce quelle que soit la période où l’on est !

JOZIC: Préférez-vous dessiner la partie “civile” de l’univers Star Wars, ou y a-t-il un plaisir particulier à dessiner les Jedi et tout leur code visuel ?

DUURSEMA: Bien que la partie civile soit intéressante, la partie prélogique est l'époque des Jedi. Depuis la première apparition d’Obi-Wan dans A New Hope, la première fois que j’ai entendu le mot "Jedi", j’ai voulu participer à l’écriture d’histoires à propos de ces mystérieux guerriers. Visuellement, tout ce que je peux ajouter à leur légende et leur mythe est excitant pour moi. Un de mes exercices de style préféré est de décortiquer un combat au sabrelaser et de le chorégraphier pour la page. Visuellement les Jedi peuvent être très différents – que ce soit dans leur look ou dans leur style de combat. Mais je souhaite que l’on se souvienne des Jedi que j’ai mis en scène au-delà des batailles auxquelles ils ont participé.

Il a toujours été clair dans Star Wars que Obi-Wan et Yoda n’étaient pas parfaits, se posant sans cesse des questions et recherchant les réponses. C’est quelque chose que j’aimerais voir sur les Jedi que je dessine. Je veux les voir comme des personnes normales, complexes et avec des défauts comme chacun de nous. Ils ont des émotions qu’ils doivent gérer et des sentiments qui leurs sont interdits. Ils peuvent paraître mystérieux et presque magiques, calmes face à la bataille pour le reste de la galaxie, mais intérieurement ce sont des êtres humains qui bataillent pour rester sur la voie de la Force en essayant de trouver les mêmes réponses que nous.

JOZIC: Qui a été votre personnage préféré, ou vos personnages, à dessiner pour les comics Star Wars ?

DUURSEMA: Tous ! Il y en a tellement. Darth Maul, Jango Fett, Quinlan Vos, Aayla Secura, Mace Windu, Obi-Wan Kenobi, Shaak Ti, Yoda, Count Dooku, Agen Kolar – sont mon top 10. Mais il y en a tellement d’autres que je n’ai pas encore dessiné. Chaque personnage est intéressant pour moi et j’apprends beaucoup en les dessinant. Rechercher de quoi est fait un personnage émotionnellement et comment il fonctionne est fascinant.

AalyaJOZIC: Ca a été un bon moment pour vous de voir Aayla Secura, un personnage que vous avez créé, faire une apparition dans l’Episode II ?

OSTRANDER: Un grand moment ! Très très cool !

DUURSEMA: Le frisson créatif de ma vie probablement ! Quand Chris Cerasi et LFL m’ont appris la présence de Aayla dans l’Episode II alors que je finissais les crayonnés de l’adaptation de L’Attaque des Clones, j’ai cru que je rêvais. Puis j’ai reçu la photo de référence du personnage et j’ai halluciné tellement elle était belle, et la manière incroyable dont le costume lui allait bien. J’ai rencontré Amy Allen, qui joue Aayla, à Celebration II avant de voir l’Episode II. On a immédiatement accroché et on a eu des millions de choses à se raconter. Et on a pu découvrir toutes les deux la figurine créée justement là-bas, à C2 !

JOZIC: Quelle quantité de recherche avez-vous eu à faire avant de cerner les personnages moins connus des films comme Shaak Ti ?

OSTRANDER: J’ai regardé le film, les travaux de référence, recherché si Lucasfilm Licensing avait des infos supplémentaires à nous donner, et ensuite essayé de placer les pièces ensemble. Ensuite je bosse à partir de là. J’essaye de faire ce que j’appelle de « la déduction perspicace” ou de “l’extrapolation perspicace”. Si X est un évènement, qu’est ce qui y conduit ? Si Y est un fait, qu’est ce que l’on peut extrapoler raisonnablement ?

DUURSEMA: Je fais autant de recherches que possible. Quelquefois la référence est à portée de main, d’autres fois il faut faire un véritable travail de détective pour boucher les trous. Avec un personnage moins connu comme Shaak Ti il y a peu de choses à part les références de base de disponibles – quelques belles photos, mais très peu en action. De là j’extrapole et je remplie les blancs, et ce n’est pas évident de créer sur si peu.

Mais c’est la partie sympa !

JOZIC: Quelle est la chose la plus difficile, ou complexe, que John vous ait demandé pour un livre ?

DUURSEMA: Il y a toujours une scène ou un groupe de scènes par numéro sur lequel je galère. Jusqu'à maintenant, la chose la plus compliquée que m’ait demandée John est probablement la double splash page d’ouverture de Jedi: Shaak Ti. C’est une grande scène de bataille avec plusieurs niveaux et Shaak Ti devait y apparaître à la fois belle et impressionnante. J’ai commencé à ajouter des éléments encore et encore jusqu’à ce que je réalise que l’impact disparaissait avec les détails – j’ai donc rebroussé chemin, simplifié et recherché un effet qui prenne aux tripes à la place.

JOZIC: Tous les deux, ça fait un moment que vous travaillez sur Star Wars maintenant, comment êtes-vous arrivés sur la franchise ?

DUURSEMA: Après avoir vu l'Episode I - les Jedi, les batailles au sabrelaser et tout le reste - j'ai su que je voulais bosser sur Star Wars. J'ai envoyé un portfolio de mon travail à Dark Horse en espérant que ça leur plairait et je les ai littéralement suppliés de me laisser dessiner quelque chose sur Star Wars !

J'ai dessiné ma première histoire (écrite par Darko Macan) pour un des numéros de Chewbacca (mini-série en 4 numéros commémorant la mort du Wookie, inédite en France). Puis j'ai travaillé avec John Ostrander sur une histoire pour les Star Wars Tales appelée “Deal with a Demon”. Après avoir réalisé deux histoires de plus pour les Tales, “Single Cell”, par Haden Blackman et “Ghost” que j'ai écrite moi-même, je suis passée à “Twilight”, Darth Maul, “Darkness”, Attack of the Clones, “Rite of Passage” et enfin Jedi (ndt : des histoires parues en France chez Delcourt sous les titres, dans l’ordre : La Mémoire de Quinlan Vos, Dark Maul, Les Démons de Quinlan Vos, L’Attaque des Clones, Rites de Passage, et les Jedi sont dans les albums Clone Wars).

Le premier comic Star Wars que j'ai dessiné était le #92 de l'ancienne ligne Marvel.

OSTRANDER: Mon ami, Tim Truman, écrivait sur Star Wars à l'époque et partait pour un projet spécial.

Ils avaient besoin de quelqu'un pour assurer l'interim et Tim m'a recommandé. Par la suite il a quitté le job et j'ai récupéré le poste de scénariste principal.

JOZIC: Un de vous deux a déjà eu l'opportunité de rencontrer ou discuter avec George Lucas ? Lit-il votre boulot ?

OSTRANDER: Jamais. Par contre on m'a dit qu'il lisait les comics.

AalyaDUURSEMA: Je n'ai jamais eu l'opportunité de le rencontrer. Mais j'ai aussi entendu les rumeurs comme quoi il jetait un coup d'œil aux comics. J'ai cru comprendre qu'il avait vu pour la première fois Aalya sur une couverture de Darkness peinte par Jon Foster. Ce serait sympa de le rencontrer et de lui dire combien j'admire son travail et Star Wars, mais je pense que mon enthousiasme envers Star Wars s'exprime mieux au travers de mes dessins.

JOZIC: A part quelques exceptions, vous deux travaillez quasiment exclusivement ensemble sur les comics Star Wars. Qu'est ce qui vous retient ensemble dans votre relation de travail ?

OSTRANDER: Le fait que nous faisons du bon boulot ensemble, et que nous nous connaissons très bien. Le fait aussi que Jan est une fabuleuse artiste qui aime sincèrement Star Wars. C'est réellement le travail de ses rêves, elle met tout ce qu'elle a dedans et ça se voit. On travaille les éléments de l'intrigue ensemble avant que je les assemble. Elle connaît Star Wars si bien. Je sais que si je la rends heureuse elle, alors les fans seront heureux eux aussi.

DUURSEMA: Il y a une dynamique extraordinaire qui se crée dès que John et moi commençons à discuter de ce que nous allons faire ensuite avec les personnages et les comics. Il y a peu d'écrivains qui laisseraient un dessinateur prendre part au processus d'écriture - et dieu merci John est un de ceux-là. Si j'ai une idée qui rend une scène visuellement meilleure selon moi, il me croit et me fait confiance pour la faire. Et si je suis bloqué sur le concept d'un personnage, je l'appelle et il trouve les mots pour m'aider à visualiser. C'est un processus de travail très organique, mais ça fonctionne et ma créativité sort mieux.

JOZIC: Puisque vous remplissez le trou entre l’Episode II et le III, savez-vous où l'Episode III commencera, ou est ce encore une zone très floue ?

DUURSEMA: Une zone très très floue !

OSTRANDER: Pas vraiment floue en fait. Plutôt complètement opaque [rires] (qui a été considérablement éclaircie depuis, voir les dernières news comics de SWU). A cet instant je ne connais pas une seule chose que l'ensemble des fans ne sache pas. Je pense qu'à un moment donné ils nous diront ce qu'ils pensent que l'on a besoin de savoir. En attendant, ben, on invente! [rires]
Parution : 27/11/2004
Source : www.silverbulletcomicbooks.com
Validé par : Booster
Section : Littérature > Comics
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