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It is the Emperor’s will that order prevail, and so it shall be.
 
At least, that’s what they’re taught in Imperial Academies...
07/06/2004


Dans la pratique, les choses ne sont jamais aussi élégantes que dans la théorie. C’est ce qu’on découvre numéro après numéro dans la série Empire, et c’est ce que je découvre après un week-end à faire la bringue. Cette petite citation tirée de « To the Last Man » illustre parfaitement les 3 numéros de cette histoire et celle de l’Empire dans son ensemble.
Les numéros de la série Empire ne sont pas programmées par Delcourt, mais cela ne doit pas vous empêcher de les découvrir. Ils sont tous d’excellente facture, tout comme la série Infinities dont vous trouverez la critique du tome consacré au Retour du Jedi ci-dessous. Enfin, on conclut par les critiques des derniers numéros de Republic sortis en VO. Je n’oublie pas que dans la dernière news j’avais parlé d’une critique de Mara Jade. Malheureusement ça sera pour plus tard, mon emploi du temps ne me permettant pas de la faire actuellement. Une mauvaise nouvelle venant toujours accompagné d’une bonne (ou du moins c’est toujours comme ça que ça devrait se passer), on a appris cette semaine que Dark Horse a programmé une histoire qui précédera de peu l’Episode III. Chronologiquement, on aura Jedi Trial, puis cette histoire, puis Labyrinth of Evil et enfin l’Episode III qui nous relateront la toute fin de la Guerre des Clones. Cette histoire se déroulera en 5 parties, elle concernera Obi-Wan et Anakin, tout comme les romans qui l’encadre. Etant donné que Haden Blackman et Brian Ching avait un projet de mini-série de 10 numéros qui a été annulé il y a quelques mois, on peut supposer que celle-ci remplace le précédent projet. Tout ou partie de la team créative devrait se retrouver sur le projet qui, selon mes pronostics, ne devrait pas interrompre la série Republic. En effet, il y a quelques semaines, Duursema a affirmé qu’elle se sentait très concernée par la série et que, si elle tenait le rythme, elle comptait bien réaliser avec Ostrander tous les numéros jusqu’en mai 2004. On devrait donc avoir, comme pour les autres sorties de films, Republic qui cohabitera avec cette mini-série.


What Sin Loyalty ?
Empire 13


Résumé :

Ce numéro nous raconte l’histoire d’un Storm Trooper et d’un de ses officiers durant les quelques jours précédant la bataille de Yavin. Derrière la formidable machine de guerre que représente l’Etoile Noire, il y a des hommes qui vont sur le terrain, qui affrontent au jour le jour les rebelles et pirates qui menacent certaines planètes dépourvues de défenses. Pour eux, les manœuvres de Tarkin et Vader sont bien éloignées de leur quotidien. Découvrons les évènements de la bataille de Yavin avec un point de vue radicalement différent.

Scénario : Jeremy Barlow
Dessins : Patrick Blaine
Couleurs : Studio F
Couverture : David Michael Beck

Critique :

Scénario.

TK 622Le comportement des deux héros de ce numéro est très héroïque, complètement à l’opposé de l’image classique de l’Empire. Et à certains moment les rebelles passent vraiment pour des anarchistes, des destructeurs… Les rôles sont inversés sans que le trait soit forcé et ça passe très bien. On voit à quel point la base de l’Empire est éloignée des machinations tordues de Palpatine. Et on comprend mieux que bons nombres de personnes trouvent un idéal au service de l’Empire.
Le scénario est donc original, quoique je l'aurais joué encore plus culotté en montrant définitivement les soldats impériaux comme des pauvres héros, qui sont pleurés par leurs familles (pour ceux qui ne sont pas des clones bien sûr)... Avec face à eux des rebelles se comportant comme des pirates. Si on peut facilement reconnaître que les soldats impériaux ne sont pas aussi corrompus que Palpatine, on peut imaginer que les soldats rebelles ne sont pas tous aussi vertueux que leurs commandants. Ca aurait été le summum de l'ironie, mais pas sur que tout le monde aurait compris quand on voit la réaction de certains fans américains au moment de la sortie du numéro. Les mêmes américains dont le comportement de leurs soldats ne sont pas aussi irréprochables qu’ils voudraient bien le croire.

Dessins.

Dont Worry



Le dessinateur, Patrick Blaine, est très mode. Très stylé années 90, tout droit sorti de la culture Image (pour ceux qui connaissent). D'ailleurs je crois qu'il a commencé dans un de leurs studios, faudrait que je retrouve lequel.
Donc à en écouter certains, on a bouffé de ce style à toutes les sauces au cours des dix dernières années et maintenant il faut le proscrire. Moi je serais moins vindicatif, surtout que dans Star Wars ce style est plutôt rare. Blaine, bien que très stéréotypé, fournit aussi des planches très détaillées. La mise en couleur et l’encrage renforcent bien le style de Blaine.
Un petit mot sur la couverture de David Michael Beck. Elle est bien mais ne m’a pas interpellé.

Conclusion.

Commander AkobiPour finir, j’ai envie de revenir sur ce que je disais dans la partie scénario. Empire continue à nous offrir des histoires beaucoup moins manichéennes que par le passé. Et pourtant j’ai l’impression que les scénaristes ne poussent par leurs idées jusqu’au bout, qu’ils se freinent volontairement. C’est un regret qui revient assez souvent, bien que je comprenne parfaitement que l’on est dans un média grand public qui doit être accessible à tous. Quoiqu’il en soit, si cette histoire vous a plus jetez-vous sans plus attendre sur le numéro 16 dans lequel commence « To the Last Man ».







The Savage Heart
Empire 14


Résumé :

Après la bataille de Yavin, le Tie abîmé de Darth Vader échoue sur une planète qui possède un avant poste impérial. Cette avant poste est juste là pour faire de la figuration et l’ensemble de la planète reste complètement à l’état sauvage. Pour rejoindre les impériaux, Vader va devoir traverser des espaces complètement sauvages où les prédateurs foisonnent. Afin de survivre, il va devoir faire appel à ce qu’il a de plus sauvage en lui, bien au-delà de la discipline impériale ou des règles Sith. Un Vader comme on ne l’a jamais vu.

Scénario : Paul Alden
Dessins : Raul Trevino
Couleurs : Raul Trevino
Couverture : Francisco Ruiz Velasco

Critique :

Scénario.

Vader TieC'est un numéro qui fleure bon le fill-in. Mais le terme n’est pas exact car par définition un auteur en fill-in remplace l'artiste attitré et sur cette série il n’y en a pas. Mais j'ai l'impression que c'est un numéro pour passer le temps en attendant le prochain story-arc qui démarre dans le 16. L'histoire n’est pas transcendante, j'ai vraiment l'impression que je pourrais l'écrire moi-même^^. Trêve de vantardise, cette histoire a le mérite de nous montrer une facette du seigneur de Sith que l’on avait jamais vue. Cette intéressant, bien que ça fasse un peu « roi des animaux » par moment. Ceux qui l’auront lu me comprendront. Graphiquement, c'est pas un style qui m'attire.

Dessins.

Vader



La première chose que j’ai envie de dire c’est que le style du dessinateur colle bien au thème de ce numéro. La seconde c’est que j’aime pas trop. Il n’y a pas de jugement de valeur là-dedans, c’est un genre particulier que j’aime moyennement.

Conclusion.

Vader



En somme, un numéro pas indispensable. Pour les fans purs et durs du personnage l’achat vaut le coup, pour les autres c’est à prendre avec des pincettes. Il paraît de plus que la fuite de Vader après Yavin a déjà été évoquée dans les Tales. A voir qu’elle est la meilleure version… sans oublier que les histoires de Tales sont sous le label Infinities.


To the Last Man
Empire 16 à 18


Résumé :

Le Lieutenant Janek Snuber rêve de faire un grande carrière au service de l’Empire, remplie de coûts d’éclat. Après avoir été refusé comme pilote, il ne se laisse pas aller à la déception et entre dans l’infanterie. Sa première mission l’envoie sur une planète perdue, relayer une garnison. Une mission de routine qui va rapidement se transformer en cauchemar. Les indigènes, présumés inoffensifs, se déchaînent. Le groupe de Snuber se retrouve assiégé et le Lieutenant va pouvoir démontrer ses talents de commandant dans une bataille sans espoir.

Scénario : Welles Hartley
Dessins : Davidé Fabbri
Encrage : Christian Dalla Vecchia
Couleurs : Davidé Fabbri
Couverture : David Michael Beck

Critique :

Scénario.

Storm TroopersVenez découvrir l’infanterie impériale en action ! Vite ! Je suis emballé. Jusqu’à présent, on avait vu des pilotes, rebelles ou impériaux, gentils ou méchants. Mais concernant les Storm Troopers, on avait toujours affaire à des tocards. Là ça change.
La compagnie est dirigée par un très bon Général, mais aussi par deux officiers de grades intermédiaires au comportement impérial typique : frimeurs, imbus d’eux-mêmes, égocentriques... Snuber se retrouve donc à affronter l’ennemis tout en composant avec l’incompétence de ses supérieurs. Tout ce beau monde tombe dans le traquenard des indigènes et la situation va aller ainsi de Charrybe en Scylla.
L’histoire est bien écrite, on y trouve de l’action, de la subtilité dans les relations hiérarchiques, des actes héroïques (chez des impériaux)... Les « indigènes » locaux sont impressionnants, des espèces de reptiles humanoïdes, qui ont l’air vicieux à souhait. Le tout saupoudré de massacres et de paniques. Un vrai petit film d'action.
La fin est intéressante. Assez classique, elle n’est pas non plus celle que j’attendais. Je n’en dirais pas plus pour ne pas gâcher la lecture.

Dessins.

Général



Côté dessins, on retrouve un tandem Fabbri – Dalla Vechia toujours aussi bon. Cette aventure dans la jungle est quelque chose de nouveau pour eux. Néanmoins ils sont très à l’aise, que ce soit avec l’environnement de la jungle au début. Ou encore l’assaut de la base par la suite. J’ai apprécié les passages sur Carida également. La majeure partie du temps, les Storms sont dans la boue jusqu’aux genoux, et c’est très fun. En face d’eux, les Amanins ont un look simple mais bien flippant. Les phases de gunfights sont peut-être un peu statiques mais je suis très fan du tandem.
J’ai apprécié la mise en couleur. Dans les différentes phases de l’histoire, on reste toujours dans des dégradés, de rouge la journée et de bleu la nuit. Les effets d’éclairage (lumière naturelle le jour et artificielle la nuit) ont été travaillés et fonctionnent bien avec les couleurs.
Un mot sur les couvertures….

Conclusion.

Janek SnuberUn très bon story-arc. Mine de rien il n’est pas très sophistiqués, les enjeux ne sont pas énormes et il ne bénéficie pas d’une « tête d’affiche » bien connue. Et pourtant, dans un style très différent de Darklighter, c’est avec ce dernier l’histoire que j’ai le plus apprécié dans la série Empire. Et comme toujours, j’attends avec impatience la prochaine réalisation de Fabbri et Dalla Vecchia.








Target : Vader
Empire #19


Résumé :

Après son échec à localiser la nouvelle base Rebelle après la destruction de l’Etoile Noire, Vader fait jouer ses contacts dans le monde du crime pour obtenir des informations. Mais d’autres menaces surgies du passé de Vader reviennent le hanter sous la forme d’un groupe de Falleens décidés à prendre la vie du Seigneur de Sith pour se venger du massacre qu’il perpétré sur leur monde natal.

Scénario : Ron Marz
Dessins : Brian Ching
Couleurs : Mike Atiyeh
Couverture : Doug Wheatley

Critique :

Scénario.

JibAutant le dire tout de suite, ça se lit vite. Selon moi, la série Empire paye ici son problème de continuité. Du fait de son concept et de la période chronologique déjà surchargée pour les têtes d’affiches, on ne peut pas rentrer dans une logique de récurrence comme sur Republic. Résultat, les stand-alone se multiplient et parfois les auteurs ne font pas des choix pertinents. Ici, l’histoire du groupe de survivants qui préparent une revanche dans la haine, c’est du vu et du revu. Pas d’ajouts très originaux, à la limite Xizor était beaucoup plus subtil vu qu’il devait gérer à la fois ses sentiments liés à ses origines, et ceux liés à son business.
Au final il nous reste une bonne scène d’action dans laquelle Vader n’est pas réellement mis en difficulté. Le même Vader n’éprouve, bien sûr, aucun remord. Sauf le traditionnel blocage lié à l’évocation de Naboo...

Dessins.

ServeuseRon Marz assure le service minimum au scénario, ce qui n’est pas le cas de Ching. Il assure vraiment la qualité. Sur Jabiim, il avait à gérer de nombreux personnages, des décors pas faciles, une ambiance compliquée. Ici, c’est plus simple et il produit un boulot nickel. Son Vader est fantastique ! Pourtant je considère que c’est un personnage chiant à utiliser car on l’a vu sous toutes les coutures depuis 25 ans. Le nouveau venu à la mise en couleur est excellent lui aussi. Il embellit bien les planches de Ching. Un bémol sur l’absence d’encrage récurrent sur les comics. C’est une mode dans le comics-book, inspiré du manga. Comme toutes les modes, y a du bon et du moins bon, attention de ne pas en abuser. Wheatley est parfait sur la couverture. Vite vite l’Episode 3 !





Conclusion.

Vader cogneUn one-shot sympa, tiré vers le haut par les dessins de Brian Ching. Encore que Ron Marz ne démérite pas, il fait avec les cartes qu’on lui donne. Il l’a dit lui même, sur le forum de Dark Horse, que réaliser un one-shot n’était pas évident vis à vis des fans. Il faut comprendre que chaque numéro ne va pas bouleverser l’histoire de Star Wars. A vous de voir selon votre budget.







Infinities – Return of the Jedi

Résumé :

Quand le plan pour sauver Han Solo des griffes de Jabba est un échec, Leia, Lando et Chewie se retrouvent à affronter directement Boba Fett. Pendant ce temps, Luke arrive trop tard sur Dagobah pour revoir Yoda une dernière fois, et tombe directement entre les mains de Vader et de l’Empereur. La seconde Etoile Noire n’attend pas après nos héros pour devenir pleinement fonctionnelle, le sort de l’Alliance Rebelle est-il définitivement réglé à travers les échecs de ses leaders ?

Scénario : Adam Gallardo
Dessins : Ryan Benjamin
Encrage : Saleem Crawford
Couleurs : Joel Benjamin
Couverture : Rodolfo Migliari

Critique :

Scénario.

LukeCette histoire a indéniablement un potentiel qu’elle ne réalise pas. Tout au long des 4 numéros on a l’impression que les scénaristes pêchent par excès de prudence. Malgré quelques différences dans le déroulement, l’intrigue reste une copie de celle du Retour du Jedi d’origine. Les temps de passage sont respecté à la lettre et finalement seul la fin offre l’originalité qu’on attend depuis le début. Les précédentes histoires brillaient par leurs partis-pris originaux, alors qu’ici, en comparaison, on a pas du tout l’impression d’être dans un comic Infinities. En fait, la fin de cette histoire, excellente par ailleurs vu le nombre de perspectives qu’elle ouvre, aurait du en être le début.
Dans les détails, il reste d’excellents passages. J’ai adoré le passage où Leia joue au sniper embusqué. Par la suite, toute la scène de l’Etoile Noire entre Luke, Vader et l’Empereur, revue et corrigée avec la présence de Leia, fonctionne très bien.

Dessins.

Vader



Il y a des hauts et des bas dans la réalisation des frères Benjamin. Les scènes de combat spatial sont fantastiques, que ce soit par les perspectives, la texture des vaisseaux, ou les fonds étoilés, tout s’harmonise d’une manière jamais vue. Mon avis sur les personnages est plus mitigé. La mise en couleur est géniale sur les scènes dans l’ombre de l’Etoile Noire, ou dans la poursuite de Boba Fett. Mais par moment, l’éclairage (artificiel ou naturel) donne des couleurs trop flashys, qui rendent beaucoup trop « informatiques ». Si la qualité des dessins de Ryan Benjamin est indiscutable sur les plans spatiaux, on l’a déjà dit, sur les personnages il manque un peu de détails. Ce qui confère un manque d’expression à ses personnages un peu désagréable.
Un mot sur les couvertures. J’ai bien apprécié celle du #3 qui montre Luke sur l’Etoile Noire. Mais globalement, je ne suis pas fan du style de Migliari.

Conclusion.

Leia Clairement, c’est pour moi le plus mauvais des 3 tomes Infinities. Malgré certaines bonnes idées et des scènes d’actions intéressantes, l’histoire manque cruellement d’originalité par rapport à ce qui a précédé. Les dessins sont un plus énorme si on est fan du style bien sûr, ce qui est mon cas. Un achat non indispensable du fait du label Infinities, à vous de voir en fonction de vos goûts graphiques.




No Man’s Land
Republic 62


Résumé :

Après avoir fuit la planète natale et les geôles de Ventress, le périple d’Obi-Wan et Alpha se poursuit. Le vaisseau qu’ils ont volé est poursuivi par des chasseurs de primes et ils s’écrasent sur une planète, leur situation va donc de mal en pis. Côté Jedi, tout le monde le croit mort à l’exception de son ancien padawan, Anakin, désormais sous la tutelle de Ki-Adi Mundi. Anakin a des flashs récurrents d’Obi-Wan en vie et comme à son habitude, il n’en fait qu’à sa tête. En plein milieu d’un combat spatial, il sent son maître vivant et tout proche et se lance à sa rescousse. La course contre la montre est lancée !

Scénario : John Ostrander
Dessins : Tomas Giorello
Couleurs : Brad Anderson
Couverture : Brian Ching

Critique :

Scénario.

AnakinEnfin, l’intrigue d’Obi-Wan, qui a commencé sur Jabiim, prend fin ici. Mon premier regret est très terre à terre. Avec les numéros 59 et 60, celui-ci est le troisième qui est consacré aux conséquences de Jabiim. On peut facilement y ajouter le 61, qui traite le sujet d’un point de vue différent, et on se retrouve avec un arc complet plutôt que des épisodes isolés. C’est d’ailleurs sous ce format qu’ils seront certainement publiés en TPB. Tout ça sent donc un peu l’improvisation du côté de l’éditeur. Dommage, car en planifiant sur un story-arc complet, l’histoire aurait gagné en lisibilité et en liaison entre les intrigues, permettant peut-être d’autres développements. Mais ça reste du domaine de l’hypothétique alors n’insistons pas trop.
L’histoire de ce numéro est tout ce qu’il y a de plus classique. Celle du numéro 60 avait eu son lot de combats au sabre, ici ils sont remplacés par les affrontements spatiaux. Bref, ça vole pas très haut mais au moins les compteurs sont remis à zéro : Anakin et Obi-Wan peuvent repartir de plein pied dans la Guerre des Clones. Un aspect intéressant est tout de même développé ici. En temps normal, on insiste sur les difficultés de la relation entre Anakin et son maître. Alors qu’une fois séparés, on se rend compte que malgré leurs divergences leur lien est extraordinairement fort. Autant que pouvait l’être celui qui liait Obi-Wan à Qui-Gon.

Dessins.

AlphaGiorello vient finir le travail commencer dans le numéro 60. Autant le dire tout de suite, ça ne progresse pas. Pourtant je suis indulgent, je cherche des signes d’amélioration, comme ses couvertures sympas pour Battle of Jabiim. Au moins la couverture de Brian Ching est excellente. C’est l’artiste à la mode et vraisemblablement on le laisse s’exprimer. En effet, sur cette couverture, on ne voit aucun des personnages biens connus présents dans le numéro. Les retrouvailles d’Anakin et Obi-Wan sont juste suggérées par leurs mains et leurs sabres que l’on voit brandit au premier plan. C’est le genre de risque que Dark Horse prend rarement. Ca rend la chose d’autant plus appréciable.




Conclusion.

Obi-WanUn numéro sur lequel on passera rapidement. Je conseille d’attendre patiemment la version en TPB. Votre argent peut être mieux dépensé^^












Striking from the Shadows
Republic 63


Résumé :

Le périple de Quinlan Vos au côté de Dooku se poursuit. Le Jedi s’enfonce de plus en plus dans le Côté Obscur et le Comte Dooku choisit de l’envoyer en mission sur Coruscant pour se débarrasser de certaines personnes qui le gêne. Dans le même temps, le Comte nous en apprend un peu plus sur ses sentiments par rapport à la présence d’un maître au-dessus de lui. Serait-il possible que la cible de Vos et ce seigneur Sith ne soient qu’une seule et même personne... ? Ca serait oublier qu’avec Dooku les choses ne sont jamais aussi simples qu’elles paraissent.

Scénario : John Ostrander
Dessins : Jan Duursema
Encrage : Dan Parsons
Couleurs : Brad Anderson
Couverture : Brian Ching

Critique :

Scénario.

QuinlanC’est le numéro que tout le monde attendait depuis la fin tendue de Jedi – Dooku. Où en est Quinlan ? A-t-il réussi à tous nous tromper pour ne pas changer ? Où est-il allé trop loin cette fois ? Hé bien, c’est à se demander si Quinlan lui-même sait où il en est. Le petit jeu du manipulateur manipulé continue entre Dooku et Vos. Et dans cette voie Dooku est un expert. Mais le plus renversant, c’est que le Comte nous en apprend un peu plus sur sa relation avec Sidious et l’ordre Sith. Et on découvre que tout n’est pas évident. Le problème du « Sith qui dirige le sénat » est remis au goût du jour ici. Dooku révèle toutes ces informations à Vos et on se demande une bonne partie du numéro si Palpatine est la cible de Vos. Quoiqu’il en soit, ce numéro apporte autant de réponses sur l’état d’esprit de Dooku, qu’il ne soulève de nouvelles questions.
Bien entendu, en plus de toutes ces intrigues, l’action n’est pas absente de ce numéro avec le retour du très cool K’Kruhk. Ostrander orchestre le suspense comme personne. On est tenu en haleine d’un bout à l’autre et c’est parti pour durer encore un moment ;)

Dessins.

Quinlan



Duursema reprend sa place pour ce numéro. Ses scènes de baston entre les immeubles de Coruscant sont assez jubilatoires. Quin et K’Kruhk tapent des poses acrobatiques très cools. On en redemande. Côté personnages, je pense que Duursema confirme, si c’était nécessaire, qu’elle a bien saisi le personnage de Dooku. Quinlan « Die Hard » Vos est toujours égal à lui-même, avec son côté énervé et blasé qu’on apprécie tant. Je regrette que les crayonnés de certaines cases manquent de détails, surtout pour les scènes où Quinlan est déguisé.
La mise en couleur et l’encrage sont au diapason et la couverture de Ching est brillante. Elle met la pression sur le lecteur avant même qu’il ait ouvert le comic !

Conclusion.

K’KruhkComme d’habitude je suis très enthousiaste. L’histoire de Quinlan, qui revient régulièrement au premier plan me passionne. Elle permet également d’utiliser tout le potentiel du personnage de Dooku sans avoir besoin de développer des intrigues trop importantes (à l’échelle galactique) qui pourraient entrer en conflit avec l’Episode III ultérieurement. J’ai bien aimé le titre également. Je trouve l’image très suggestive.








Bloodlines
Republic 64


Résumé :

Alors que les affrontements se répandent partout dans la galaxie, il est impossible de dire combien de vies sont brisées par cette guerre. Mais certaines tragédies sont plus prévisibles que d’autres, et quand elles aboutissent à la mort d’un Maître Jedi et de son padawan, elles méritent qu’on s’y intéresse de plus près. Le Jedi Ronhar Kim n’aurait jamais imaginé qu’une relation avec un politicien pourrait avoir des répercussions aussi énormes, et qu’il pourrait être manipulé de cette manière.

Scénario : John Ostrander
Dessins : Brandon Badeaux
Couleurs : Brad Anderson
Couverture : Tomas Giorello

Critique :

Scénario.

Ronhar kimCe numéro est une bonne surprise. Je m’attendais à un bouche trou avant Show of Force et je me suis bien planté. Et quand bien même ce serait un bouche trou en attendant le retour de Duursema qui devrait former avec Ostrander, à partir du #65, l’équipe régulière de la série jusqu’à l’Episode III, c’est alors un bouche trou très réussi.
L’histoire est tortueuse. Elle nous apporte des indices supplémentaire sur les machinations de Palpatine sur les 20 dernières années. Comme d’habitude, rien est révélé, tout est sous-entendu. C’est un beau puzzle dont on pourra remonter les pièces en 2005. Ces machinations se font encore une fois aux dépends d’un Jedi : Ronhar Kim. Ce dernier n’a rien d’exceptionnel, il est un chevalier Jedi normal, si ce n’est qu’il est très proche de Palpatine. Mais je préfère vous laisser découvrir la suite.
D’un point de vue technique, l’histoire de ce numéro est montée autour d’une série de flashbacks au cours desquels on remonte de plus ne plus dans le passé. Plus on remonte et plus on en apprend de détails qui nous permettent de reconstituer la situation présente et de la percevoir différemment. Rien de novateur dans ce procédé mais ça fonctionne très bien, surtout lorsque c’est la carrière de Palpatine qui est au centre de l’histoire.

Dessins.

Ronhar et Palpatine



Brandon Badeaux réalise son second numéro après le #61. Ses planches sont beaucoup plus abouties que lors du premier essai. Il a quelques scènes de combat en pleine page qui en jettent. Les mêmes scènes ont également plus de dynamisme dans leur agencements (à sa décharge, il avait pas grand chose à se mettre sous la dent dans le #61). Les couleurs et l’absence d’encrage fonctionnent toujours aussi bien. J’aime aussi sa manière très simple de rendre les silhouettes à mi-distance, en esquissant les traits sous formes d’ombres.
Un mot sur la couverture de Giorello. Il fait du simple, les choses que je n’aime pas dans son trait ne ressortent pas. Pour moi, cette couverture est clairement inspirée du design de celles de Dark Empire avec la séparation dans le fond. A voir, mais si c’est voulu ça me plaît beaucoup.

Conclusion.

RonharEn somme, un numéro qui m’a beaucoup plu, tant par l’histoire que par les dessins. Comme dans le #61, on s’écarte un peu des combats pour voir comment ça se passe sur Coruscant. Ici, en plus, on raccorde les wagons avec l’histoire. J’aime beaucoup ce genre de numéro car tout le monde parle des machinations de Palpatine, s’accorde à reconnaître que c’est un génie, mais dans les détails ça reste quelque chose de très virtuel. Des comics comme celui-ci ou Acts of War leur donne un peu de consistance.

Parution : 07/06/2004
Source : www.darkhorse.com
Validé par : Booster
Section : Littérature > Comics
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