Bonjour à tous,
Comment on fait une actualité sur une sortie VF déjà ? Déjà quelques années que j'avais laissé la main à link224 puis L2-D2 !
Sortie aujourd'hui de la mini-série Sana Starros sur le personnage (attention ça va être compliqué) de Sana Starros (je vous avais dit que ça serait compliqué). C'est l'occasion pour moi de faire la critique sur ce titre qui me tient à coeur !
Mais d'abord rappel :
SANA STARROS
La contrebandière Sana Starros est de retour dans sa famille. Mais quand on a le passé de Sana, un simple dîner peut se transformer en une course-poursuite à travers la Galaxie ! Et c'est d'autant plus périlleux que la légendaire chasseuse de primes, Deva Lompop, est de la partie ! Sana Starros a été créée par Jason Aaron et Stuart Immonen dans les pages de la série Star Wars. Nous avons appris depuis qu'elle a été en couple avec Chelli Aphra et qu'elle a fait équipe avec Han Solo. Ce tome est l'occasion d'en apprendre davantage sur l'héroïne sous la plume de Justina Ireland (qui a écrit des romans et le manga de La Haute République) et sous les crayons de Pere Pérez (Star Wars : Revelations).
Contenu : Sana Starros (2023) #01-05, 100 % STAR WARS, 120 pages, 18 €
La critique de Lain-Anksoo
Sana Starros, en voilà un personnage avec une histoire en grand huit. Emballement médiatique des « médias » lors sa première apparition alors qu’elle affirme être la femme de Han Solo. Il s’agissait sans surprise d’un stratagème. Ensuite on lui découvre un passé romantique commun avec notre archéologue préférée, la fameuse Docteur Aphra. Les deux jouent d’ailleurs constamment au chat et à la souris, Aphra étant le chat manipulateur qui vient à chaque BD demander de l’aide à Sana. Cette d’ailleurs l’accueil systématiquement avec un blaster avant de lui apporter ladite aide. Que voulez-vous, difficile de dire non quand on est amoureuse.
On a donc ce personnage, qui ne vit que par le truchement des œuvres des autres, à qui il manque encore une identité propre et une histoire propre. C’est dans ce contexte que cette mini-série arrive.
Sana Starros
Finalement quand on y réfléchit un peu, la question est assez simple. Il n’y a pas à s’interroger sur l’utilité d’une œuvre, ou son rejet pur et simple car on n’aime pas le personnage. Si on se penche un peu plus de deux secondes sur le pourquoi, on en tire une conclusion simple : Aphra est un personnage trou noir, elle aspire à elle toute l’attention. Dans son comics beaucoup de nouveaux personnages ont vu le jour mais ils sont tous traités de manière superficiels. Vous savez c’est cette méthode de 1 personnage = 1 trait de caractère qu’on retrouve beaucoup dans les mangas. Si un personnage veut exister en dehors de la série Aphra, il doit avoir son propre titre. Rejeter d’un bloc cette mini serait malhonnête puisque le personnage n’a jamais existé par lui-même. Il s’agit donc d’une œuvre utile puisqu’elle répond à une question simple : qui est Sana Starros ?
Qui est-elle ?
Le véritable sujet est donc, cette BD nous narre-t-elle une histoire intéressante ? On découvre le clan Starros au grand complet. Ce n’est pas une surprise pour les lecteurs de la Haute République de découvrir une grande famille à l’histoire complexe. De ce côté-là la sororité qu’on nous présente en la présence de Sana, sa grand-mère, sa tante et sa cousine est un sans-faute.
On en apprend bien évidemment plus sur sa famille et son histoire, ça tombe bien c’était le but de ce titre. Et surprise on en apprend plus sur son frère, un homme désabusé passé à l’Empire. Ici la BD est assez classique et rejoint la lignée des œuvres qui voit une fratrie/famille/couple se déchirer en rejoignant des camps différents.
Vient se rajouter quelques guest qui font plaisir mais surtout une histoire intéressante qui permet de voir les officiers impériaux sous le prisme de la paternité. Chose inédite et passionnante. Alors bien évidemment on attend d’un père et d’un mari impérial une relation abusive, mais le sujet des violences conjugales étant rare dans l’univers Star Wars c’est bon à prendre !
Les seuls reproches qui nous restent sont qu’on aimerait davantage approfondir le passé de Sana et de son clan surtout quand on trouve au milieu du tome une vingtaine de page en mode « quête secondaire » pour meubler. Aller ça sera pour la prochaine fois.
45/50
Dessins
Je ne vais pas m’attarder, le trait est sûr, les expressions faciales percutantes bien qu’un peu simples. Pas de fioriture, Pere Pérrez va droit au but ! On aurait juste apprécié un peu plus de décors et pas uniquement des fonds unis.
Côté colorisation rien à redire, c’est moderne et dans la lignée de ce qu’on voit un peu partout dans le milieu.
40/50
Vous l’aurez compris Sana Starros est un titre qui tient ses promesses. Il promet via l’histoire d’émancipation de sa cousine contre un mari abusif, à Sana de s’émanciper elle aussi de la série Aphra. On ne lui souhaitait rien de plus !
Note : 85 %
Alors, qu'avez-vous pensé de ce premier titre sur la contrebandière ? Venez nous en parler, soit sur la fiche de cette mini-série, soit directement sur le sujet du forum qui lui est consacrée !
Et à bientôt pour une prochaine ActuaLitté !