Avenant, le cinéaste répond sans détour, faisant même certaines révélations inattendues sur l'Episode II, coupant court à toutes rumeurs. Ainsi, on sait maintenant que le script sera finalement prêt pour Noël, que la distribution n'est pas du tout arrêtée, qu'il le réalisera lui-même, que l'on verra peut-être Yoda se battre ("Pour montrer que c'est le Maître Jedi"), que le chasseur de primes Boba Fett fera son apparition et que le compositeur John Williams sera toujours de la partie.

Trois questions inintéressantes plus tard, George Lucas s'attarde intelligemment sur l'utilisation des images numériques et des avantages de ce procédé pour le cinéma. Faisant référence aux grandes fresque peintes au XVème siècle, il compare l'arrivée du numérique à celle de la peinture à l'huile. Considérée par les artistes comme une libération, elle modifia leur façon de travailler et permit une nouvelle forme d'inspiration. Cependant, il ne pense pas outre mesure que le numérique puisse remplacer les acteurs ("Un film coûterait deux fois plus cher, aucun intérêt").