Dark Vador est au service de tous.

Depuis Coruscant : Le point sur le plus grand mystère impérial. Un an après son avènement sur la scène diplomatique, le Seigneur Noir s’essaye à la politique, en président ce jeudi le Haut Conseil Aux Institutions, chargé de clarifier la Constitution Impériale.

Il y a un an, son nom était sur toutes les lèvres : Vador. Qui est-il ? Que fait-il ? Qu’est-il ? Aucune réponse n’est venu éclaircir les citoyens, pourtant l’intérêt pour le Seigneur Noir n’a pas diminué d’intensité. Voyez plutôt : huit autobiographies non autorisées sortent ce mois-ci, alors qu’enfin, le mystérieux Dark Vador obtient un statut clair. Le voilà «Président du Haut Conseil Aux Institutions». Un titre prestigieux, pour un Conseil d’une importance capitale pour l’Empire, alors que l’homme (?) s’était pour l’instant restreint à la scène militaire. On connaît ses triomphes, notamment la tumultueuse Bataille du Temple Jedi, après l’attentat sur le désormais Empereur Palpatine.

Origa Manshumi, auteur de DARK VADOR - UN DESTIN IMPERIAL nous en dit plus sur lui. « Cet homme est un mystère. Tout le monde le connaît, tout le monde en parle, et pourtant personne ne l’a vu, ses apparitions en public sont aussi rares que celle d’un wookie pendant une grève de la faim. Tout comme sa fonction véritable au sein de l’Empire, sa personnalité est auréolée d’un certain mystère. On le désigne comme le vainqueur de la Bataille du Temple Jedi, pourtant aucun témoin de la scène ne l’a vu…»

Ameliio Votomb, éditeur du FABULEUX DESTIN DU DARK VADOR précise : «Au tout début de l’Empire, c’était un chef militaire. Et son image de monstre sanguinaire avait pour objectif d’en faire un personnage à craindre. Mais on assiste depuis quelques mois à un revirement total de l'information et de la publicité à son égard. Voyez plutôt : en septembre, la seule image connue de Dark Vador le montrant victorieux à Mall Abhar, un bain de sang impérial. Aujourd’hui, les publicités pour les Hôpitaux Impériaux l’exposent avec des enfants malades, lors d’une distribution de bonbons… »

« C’est on ne peut plus calculer, continue Jo Kan Ki, auteur d’IL ETAIT UNE FOIS DARK VADOR. Il espère prendre du galon sur l’échiquier politique. Les gens ne se passionneront pas pour un guerrier cruel et sanguinaire, d’où un changement d’image. Brusque, certes, mais très bien imaginé. Nous assisterons ces prochains mois à une véritable « Vadormania », déjà amorcée par l’annonce de son apparition dans « Bienvenue chez les Malastariens », la comédie de l’année. On savait Vador intéressé par la politique, il se donne maintenant les moyens de ses ambitions. »

Vador s’est pourtant fait discret dans les discours de notre Empereur bien-aimé. Et l’homme qui sauva la galaxie du chaos se montre à chaque fois évasif quand il s’agit de s’entretenir sur son prétendu « bras droit ». De là à y voir une certaine concurrence médiatique, voir de l’hostilité entre les deux hommes, il n’y a qu’un pas… que ne franchit d’ailleurs pas Edmuund Calista, figure émergente de l’Empire et notamment Président de la Banque Impériale. « J’ai pu les voir ensemble à de nombreux festins.. Enfin je veux dire des galas de charité, les deux hommes s’entendent très bien. Vador sait qu’il n’arrive pas à la cheville du Grand Palpatine, il n’y aucune concurrence à ce niveau-là. Ils partagent tout deux les mêmes opinions politiques, il ne sont pas en compétition. De là à observer la chaude amitié qu’on leur prête… je ne crois pas. Ils n’ont pas le même caractère. Notre Empereur est un impayable fanfaron, alors que Vador est beaucoup plus réservé. »

En changeant son image, Vador espère donc s’attirer la sympathie des foules. Mais en vue de quel mandat ? Au grand dam des militaires, l’efficacité de l’Empereur a amené dans la galaxie une paix sans précédent. Tout comme le Général Qatan, qui s’essaye à la chanson avec son holosingle « T’aimer d’amour », Dark Vador travaille sa reconversion. Malgré leurs innombrables dissonances (l’homme est un secret difficile à percer), les différentes biographies ont un noyau commun quand il s’agit de décrire le personnage : l’ambition.

Et ça tombe bien, chers lecteurs : car sans ambition, l’Empire ne serait encore qu’un rêve…

NDLR : Au prochain numéro, vous saurez tout sur le Haut Conseil Aux Institutions, qui accouchera de la Constitution Impériale, chargée de remplacer l’actuel Code Provisoire de la Première Puissance Impériale. Des pages de Tribune pour une page d’Histoire qui se tourne !