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Récit d'une mission républicaine sur Helyocon

Depuis Helyocon : Note de la rédaction : nous publions aujourd’hui la deuxième note d’information qu’est parvenu à nous transmettre notre journaliste Will Lyam, même si les forces Républicaines semblent de plus en plus hostile à sa présence. Il y fait état d’une mission commando sur la petite lune d’Helyocon, à laquelle il a participé et qui lui a permis d’écrire cet article.

Je n’en reviens toujours pas d’avoir accepté de participer à cette mission. Alors que j’étais à l’abri dans un puissant croiseur de la République, j’ai pris la folle décision de suivre un groupe de clones dans une mission commando sur la lune d’Helyocon, qui tourne autour de la riche et prospère planète Elhykin. J’ai réussi à savoir en quoi consistait la mission. En fait, la Confédération aurait installé sur la lune une station hydroélectrique, qui grâce à l’eau qu’apporterait un ancien barrage, produirait une grande quantité d’électricité. Selon les rapports d’éclaireurs, les Séparatistes se serviraient de cette énergie pour produire des armes de guerre dans une usine qu’ils auraient installé récemment. La République craint que la Confédération ne lance un assaut contre Elhykin, qui non seulement a juré fidélité à la République mais qui en plus permet l’accès à la voie commerciale menant à Corrélia. C’est donc un haut point stratégique. J’ai intégré le commando, composé de 5 soldats sur –entraînés qui ont pour mission absolue de détruire la centrale hydroélectrique. Je crains le mot « absolu » car un clone obéit toujours aux ordres, quoi qu’il en coûte…

Nous avons débarqué discrètement sur la planète à bord d’une barge d’assaut qui a percé les nuages gris qui s’amoncelaient sur Helyocon. Tout semble paisible sur la petite lune et pourtant je sens comme une atmosphère de peur et de haine. Comme si la violence allait s’abattre sur ce lieux sans histoire. Du haut d’une falaise abrupte, les cinq clones et moi-même avons pu voir la centrale. Mais j’avoue que le paysage m’a davantage fasciné. Un fleuve d’un bleu limpide serpente au milieu des falaises et des collines verdoyantes. Au beau milieu du cours d’eau, un impressionnant barrage à été construit à la pierre blanche . Adossée à la falaise, la centrale semblait calme et pourtant une grande activité devait avoir lieu au sein de ses murs métalliques. Plus loin, dans une plaine dégagée, l’usine Séparatiste était immense et je pouvais percevoir des chasseurs bombardiers entreposés dans des hangars. Je regardais ce spectacle étrange, association des merveilles de la nature et des horreurs de la guerre, alors que de timides rayons de soleil avaient enfin percé la couche nuageuse et éclairaient majestueusement la végétation.

Les clones, dont le chef de la mission portait le matricule B 568, ont accéléré le pas brusquement, prenant de l’avance sur moi . Ils semblaient assez nerveux et regardaient dans toutes les directions, s’attendant à voir surgir des droïds Séparatistes, ce qui ne m’aurait pas étonné moi-même. Je me sentais un peu ridicule dans l’uniforme de clone fissuré que je portais. D’autant plus que le mot PRESSE avait été peint sur mon torse. Je doutais que les droïds de la Confédération sachent lire de toute façon. Si je venais à tomber dans une embuscade, je risquais de payer chère mon obstination à suivre les clones. B 568 ne semblait pas m’aimer, à vrai dire, je crois même qu’il me considérait comme une gène pour sa mission. Je ne pouvais lui en vouloir même si certaines de ses attitudes à mon égard m’horripilaient malgré tout.

Nous nous sommes enfin arrêtés de courir, alors que la centrale n’était plus qu’à deux cent mètres de nous, de l’autre côté d’un chemin poussiéreux, sur lequel je pouvais distinguer de nombreuses traces. J’entendais distinctement le bruit caractéristique de l’eau qui était bloquée par le barrage et redirigée vers la centrale électrique. Le bâtiment n’était pas très imposant et sa structure ne me semblait pas particulièrement solide. Les clones ont eux aussi remarqué ce détail car ils semblaient confiants sur l’issue positive de la mission. Je ne discernais aucune unité militaire à proximité de la centrale. Cependant, je ne trouvais pas cela étonnant puisque les Séparatistes devaient penser que leurs activités restaient inconnues pour la République. Toutefois, la présence de l’usine militaire en haut de la falaise ne me rassurait guère, car si des troupes étaient campées à l’intérieur, notre retrait de la planète pouvait s’avérer bien plus difficile.

Alors que je voulais prendre des photos du barrage et de la centrale, B 568 a fait signe à deux de ses soldats de les couvrir en restant en arrière, puis en courant tout en étant légèrement penché, les autres clones se sont précipités le plus discrètement possible vers le mur extérieur de la centrale, le bruit de l’eau étouffant leurs pas. B 568 a alors distribué avec une efficacité remarquable des « pains » d’explosifs. Les trois clones se sont alors dirigés chacun vers un mur porteur de la centrale et ont posé bien précautionneusement les explosifs. C’est alors que je vis B 568 se redresser légèrement, blaster au poing, pour regarder par une fenêtre sale ce qu’il se passait dans la centrale. Il est resté là, quelques instants, puis s’est dirigé subrepticement vers un des générateurs à énergie de la centrale et a disposé ses explosifs. Puis, tout en regardant autour d’eux, craignant probablement d’avoir été repéré par un quelconque vigile, ils sont revenus à leur position de départ, c’est à dire à mes côtés. Je me rendis compte qu’ils ne semblaient pas essouffler, alors que pour ma part, mon cœur battait la chamade. Je regardais alors B 568 se saisir de sa télécommande d’activation des explosifs. Il ôta la sécurité et s’apprêta à appuyer sur la gâchette d’activation.

C’est alors que je lui demandais - je ne sais pour quelle raison -, ce qu’il avait vu dans la centrale. Il ne me répondit pas et préféra donner des ordres de repli à ses soldats. Je réitérais ma question, voyant que cela l’embarrassait quelque peu. C’est alors qu’il se retourna vers moi et m’annonça avec froideur que des civils d’Elhykin travaillaient dans la centrale, surveillés par des droïds de la Fédération. Je ne pouvais m’empêcher de réprimer un cri devant cette nouvelle. B 568 était prêt à tout faire sauter sans se préoccuper de la vie de ces innocents, probablement réduits en esclavage par la Confédération. Je lui faisais part de mon désaccord, le sommant de trouver une solution pour libérer les prisonniers. B 568 me regarda pendant quelques instants à travers la visière de son casque noire et me répondit simplement « je dois respecter les ordres, quoi qu’il en coûte ». Jamais je n’oublierais cette phrase. Je le conjurais de trouver une autre solution, de ne pas appuyer sur le bouton de mise à feu. Il me regarda de nouveau, puis son regard se porta vers la centrale avant de finir sur sa télécommande. Le visage en sueur, je me demandais s’il allait appuyer sur le bouton ou non …

Will Lyam

Le récit de notre correspondant s’arrête malheureusement ici car la liaison holonet transmettant son récit a été interrompue pour une raison que nous ignorons. Après un long et pénible décryptage des données bruts que nous avons récupéré, nous n’avons pu obtenir que cette parti du texte. La suite sera publiée dans le prochain numéro si nous arrivons à l’obtenir bien sur. En attendant, nous croisons les doigts car nous n’avons plus aucune nouvelle de notre envoyé spécial sur Helyocon.

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