StarWars-Universe.com utilise des cookies pour faciliter votre navigation sur le site, et à des fins de publicité, statistiques, et boutons sociaux. En poursuivant votre navigation sur SWU, vous acceptez l'utilisation des cookies ou technologies similaires. Pour plus d’informations, cliquez ici.  
La Vengeance de l'Empire
Sans Nouvelle
 
Tel Hoke, Zook Pela, Eljy et Kern avançaient à pas soutenus dans le dédale de rue qui séparait la caserne militaire du palais gouvernemental flambant neuf. Tel ouvrait la marche, l’air déterminé et grave comme s’il avait appris une mauvaise nouvelle. Il lança après avoir tourné à l’angle d’une ruelle:
-Dépêchez-vous les gars, Bossel nous attend et il a dit que c’était extrêmement urgent.
-Ou...j’ai....e pas....vrai......ent ça, marmonna Zook.
-Tu pourrais éviter de manger quand tu parles? s’exclama Tel
Zook enleva la tartine de pain qu’il avait dans la bouche avant de rétorquer:
-Vous en avez de belles vous! Bossel nous dérange en plein petit déjeuner, j’ai faim moi!
Eljy qui fermait la marche, avait pour sa part emmené son peigne avec lui, vu qu’il n’avait pas eu le temps de terminer sa toilette.
-Pour une fois Zook a raison capitaine, il abuse le Premier Conseiller là!
-Il a dit que c’était pour l’intérêt supérieur de la nation, ajouta Tel en prenant un air solennel.
-Ah, mais il fallait le dire plus tôt !s’écria Zook en balançant sa tartine de pain, qui retomba sur la tête d’un passant.
Aussitôt Zook accéléra et doubla son capitaine tout en s’écriant:
-Laissez-passer, laissez-passer, nous allons encore sauver la patrie en danger.
Tel se mit la tête dans les mains de dépit. Puis, tout d’un coup, il s’arrêta:
-Eh attendez! Il nous manque Mak! Ou est-il encore passé celui là?
-Le bizut? demanda Kern
-Oui
-A mon avis, il ne doit pas être loin d’une jolie fille.
-Encore !!!
Kern souleva les épaules pour montrer que c’était hélas une possibilité plus qu’envisageable.
-Bon il faut quand même le retrouver, assura Hoke en regardant tout autour de lui.
Les Anges Noirs se trouvaient à présent dans une petite rue passante, bordée par de hauts immeubles modernes. Au-dessus d’eux, des speeders et autres aérotaxis volaient à vive allure, obstruant par moment les doux rayons du soleil matinal.

Soudain, juste devant les yeux des membres de l’escadron Anges Noirs, un individu se fit défenestrer d’un appartement se trouvant au rez de chaussé. Des bouts de verre volèrent partout, provoquant l’agitation des passants effrayés. Le malheureux retomba lourdement sur le sol, au milieu des débris de fenêtre et maugréa aussitôt en se pliant de douleur:
-Oh...ça fait mal!
Il se releva lentement et se retrouva nez à nez avec Tel Hoke:
-Oh capitaine, qu’est ce que vous faîtes là? demanda t-il tout en s’essuyant les manches
-Je te cherche Mak, une fois de plus oserais je dire. Non mais tu peux me dire ce que tu foutais là?
C’est alors qu’une voix puissante se fit entendre, venant de l’appartement à la vitre brisée:
-Et ne t’avise plus jamais de draguer ma femme!
Mak Hanton sourit légèrement et fit d’un air circonspect:
-Bon bah, faut croire que cette fille n’était pas faîte pour moi.
-Ou alors que son mari n’était pas fait pour toi! Allez en route, on a assez perdu de temps.
Le petit groupe reprit sa marche, Mak Hanton la fermant.

Hanton était un jeune humain de taille et de stature moyenne. Il avait la réputation d’être un beau garçon avec ses yeux violets, son teint mâte et ses cheveux noirs coiffés en pétard. C’est pourquoi il prenait un malin plaisir à « courir les jupons », ce qui lui valait parfois quelques désagréments. Mak était arrivé au sein de l’escadron quelques semaines après la mort tragique de Jeel Mayn. Tel avait organisé une épreuve de sélection du meilleur pilote et Mak en était sorti brillamment vainqueur. Depuis, il avait intégré l’escadron Anges Noirs et semblait s’y plaire grandement. Partageant sa chambre avec Kern, celui ci avait rapidement compris que leur dernière recrue découchait souvent, ce qui n’était pas pour déplaire à Kern mais qui posait malgré tout un problème pour le rassemblement militaire du matin. Malgré ce petit travers, tous les membres des Anges Noirs étaient d’accord pour considérer Mak Hanton comme un bon ami, toujours prêt à rire et à faire la fête. Bref, il collait parfaitement à la mentalité de l’escadron.
Kern jeta un coup d’œil à son ami qui se trouvait derrière lui et lui dit sur un ton joyeux:
-Tu vas finir par avoir des ennuis si tu continues à t’intéresser aux femmes mariées!
-Eh! Ce n’est pas marqué sur leur front hein! Moi, je ne peux pas le savoir.
-Ben voyons.
Le petit groupe déboucha sur une des vastes places que possédait la capitale de Ferlus. Impressionnante par ses dimensions, elle l’était aussi par l’immense statue du présumé fondateur de Ferlus qui trônait en son sein. La place était bordée de surcroît par des bâtiments à caractère administratifs ou financiers et une importante circulation l’animait.

Tout à coup, une alarme puissante se mit à retentir, alarmant les citoyens présents sur la place. Tel regarda tout autour de lui et ses yeux se posèrent immédiatement sur la Banque de Ferlus, de laquelle venaient de débouler trois malfrats lourdement armés, traînant derrière eux des sacs remplis de crédits Ferlusiens.
-Mais c’est un casse !hurla Zook en les montrant du doigt.
Les trois voleurs grimpèrent avec agilité dans un speeder et s’apprêtèrent à prendre la fuite. Hoke réagit à la vitesse de la lumière et vit un autre speeder qui était garé quelques mètres derrière.
-Avec moi les gars!
Les Anges Noirs traversèrent en courant la vaste place soumise au chaos, bloquant la circulation, alors que les malfrats venaient de s’enfuir. Tel bondit sur le siège conducteur du speeder puis prit les clefs du propriétaire qui venait à peine de se garer et qui regardait interloqué les voleurs s’échapper:
-On vous le ramènera votre speeder!
-Enfin, on va essayer !précisa Eljy
A peine les cinq membres de l’escadron étaient-ils installés que Tel accéléra brutalement, manquant de perdre Zook au passage. Celui ci s’agrippa in extremis et s’écria:
-Faîtes attention capitaine, j’ai failli rester sur place moi!
Tel ne répondit pas, trop concentré sur la course poursuite qui venait de commencer. Leur speeder quitta la place à une allure folle et s’engagea dans les rues adjacentes. Bientôt le petit vaisseau des voleurs ne fut plus qu’à une trentaine de mètres devant eux. Kern se hissa sur le siège passager avant et s’écria pour couvrir le bruit des moteurs et du déplacement d’air:
-Comment va t-on les arrêter?
-Avec ça! hurla Tel en dégainant son blaster.
Kern le saisit et tira aussitôt, atteignant l’arrière du speeder des voleurs. L’un d’eux se retourna et ouvrit également le feu, forçant les Anges Noirs à se baisser comme ils pouvaient. Les deux speeders s’engagèrent dans une petite ruelle après avoir décrit un virage sec, qui fit grincer les appareils.
-Oups, il y a du monde dans cette rue! s’exclama Mak en voyant le marché qui avait été installé quelques mètres plus loin.
Les habitants virent les deux speeders leur foncer dessus et s’écartèrent en hurlant au dernier moment. Certains se jetèrent désespérément sur les côtés, d’autres tentèrent de se dissimuler derrière des étales. Les voleurs percutèrent de plein fouet un stand qui vola dans les airs avant d’éclater en mille morceaux. Tel tourna brutalement pour éviter d’en faire de même, en vain. Il heurta violemment un étale de fruits et légumes, cabossant le speeder sur une bonne partie. Mais Tel réussit à reprendre le contrôle du véhicule et à hurler aux gens de s’écarter. Un passant fit un bond prodigieux en arrière pour éviter de se faire renverser, alors qu’un autre n’hésitait pas à se ruer dans des poubelles pour éviter les speeders fous. Ils déboulèrent à une allure vertigineuse dans une artère plus large mais ou la circulation était dense.
-Je crois qu’on est pas sorti de l’auberge !cria Mak après s’être débarrassé d’un gros légume vert.
Le speeder des cambrioleurs se mit à zigzaguer dans la circulation, cognant parfois dans d’autres véhicules qui partirent en crabe. Tel, cramponné à son manche de contrôle, suait à grosses gouttes, essayant par tous les moyens de limiter la casse.
-Aidez moi à tirer, cria Kern à ses compagnons.
Aussitôt, Eljy et Zook sortirent leurs armes et tirèrent avec une précision rare. Ils atteignirent le speeder ennemi qui partit en vrille mais qui parvînt à ne pas sortir de la route. Un des voleurs envoya à son tour une rafale de laser. Tel, tenta de les éviter en tournant brutalement, ce qui eut pour effet de propulser Zook et Eljy au fond de leur siège. Le souffle coupé, ce dernier marmonna:
-Je...préfère vraiment...me battre dans l’espace!
Tout à coup les tirs des malfrats atteignirent un aérotaxi dont les réacteurs s’enflammèrent.
-Oups, ça va faire mal! s’écria Tel qui suivait de près le véhicule touché.
L’inéluctable se produit, il explosa avec force et fracas, propageant une boule de feu incandescente que Tel parvînt à éviter habilement. L’aérotaxi s’écrasa sur la route, percutant au passage un autre speeder qui se retourna et qui glissa sur la route dans un affreux bruit métallique.
-Il est temps que ce désastre cesse !fit Tel
-Tu as raison, il faut se mettre à la même hauteur qu’eux.
-Le plus marrant, c’est que les voleurs vont tout droit vers le Palais Gouvernemental. Au moins, on ne sera pas en retard, assura Mak.
-Non, Bossel sera même surpris de nous voir si tôt.
Les tirs de blasters s’échangeaient toujours à un rythme soutenu, menaçant à tout moment de toucher un point critique du véhicule. C’est alors que la vitre avant du speeder de Tel explosa, propulsant des morceaux de verre.
-Bon, maintenant, assez rigolé !
-J’allais le dire, assura Kern qui se retenait comme il pouvait.
Le speeder émettait à présent des bruits inquiétants, signe que la panne était proche. Mais à l’aide d’une manœuvre rapide, Tel réussit à mettre son speeder au même niveau que celui des malfrats. Les tirs redoublèrent d’intensité, s’échangeant à une vitesse folle. Affalés sur les sièges confortables du petit vaisseau de transport, Zook et Eljy canardaient à tout va, meurtrissant le speeder ennemi qui n’en avait vraiment pas besoin. C’est au coude à coude que les deux véhicules pénétrèrent sur la vaste place où se trouvait le Palais Gouvernemental, construction récente et au combien grandiose. Les deux speeders se heurtèrent de plein fouet, produisant un nombre incalculable d’étincelles.
-J’ai une idée, hurla Tel.
Il éloigna momentanément son véhicule de celui de son adversaire avant de se rabattre violemment. Le choc fut brutal mais eut l’effet escompté. Le speeder des voleurs fut hors de contrôle. Il s’engagea à une vitesse folle sur les marches du Palais Gouvernemental avant d’en défoncer la porte d’entrée et de ravager le hall. Le speeder fou s’écrasa contre un pilier qui s’effondra aussitôt dans un bruit affreux, produisant un nuage de fumée et de poussière incroyable. La course poursuite venait de s’achever aussi vite qu’elle avait commencé.

Wellan Bossel émergea de son bureau et regarda, effaré, l’état du hall du Palais. Il observa le speeder écrasé sous les pierres puis hurla :
-Capitaine Hoke, qu’est ce que c’est ce foutoir ?!
Les membres de l’escadron Anges Noirs sortirent du nuage de poussière et Tel s’exclama d’un ton joyeux:
-Oh bonjour Premier Conseiller Bossel! Comment allez-vous?
-Hoke, qu’est ce que c’est que ça? demanda de nouveau Bossel en tapant du pied alors qu’il était en proie à la colère.
-Ca quoi?
-Le désastre que vous venez de provoquer!
-Ah ça! Oh c’est rien! Juste des malfrats qui venaient de dépouiller une des plus grosses banques de la capitale. Alors, moi et mes gars on s’est dit: “tiens mais si dans l’intérêt supérieur de la patrie, on stoppait ces types?” Alors on l’a fait.
Mak ne put s’empêcher de pouffer de rire. Bossel secoua la tête en signe d’abattement puis fit:
-Bon, puisque vous êtes là, vous n’avez plus qu’à venir dans mon bureau.
Au moment où les membres de l’escadron Anges Noirs et Wellan Bossel s’éloignaient, les forces de sécurité pénétraient en nombre dans le bâtiment...

Bossel s’assit dans le luxueux fauteuil qui se trouvait derrière son bureau. Celui ci était assez grand, magnifiquement décoré avec goût à l’aide de matériaux précieux. La seule grande fenêtre de la pièce donnait sur une vaste cour intérieure où la végétation y était dense et superbe. Sur le bureau en lui même, il y avait de nombreux filmplast ainsi que des rapports venant de toute la planète. Mais ce qui amusa Hoke fut de voir un portrait de Bossel en compagnie de l’Amiral Ackbar, tous les deux souriant.
-Jolie photo, lança Mak qui l’avait aussi remarqué.
-Oui, c’est un bon souvenir de la victoire que nous avons remporté sur l’Empire.
Il y eut un silence puis Bossel se passa la main dans ses cheveux courts avant de continuer:
-Malheureusement, il semblerait que nous allions à l’encontre de nouveaux temps sombres. C’est pourquoi je vous ai demandé de venir aujourd’hui.
-Quel est le problème? demanda Tel d’un ton sérieux
Bossel expira bruyamment avant de se lever de son bureau et de commencer à marcher:
-La situation politique sur Neylan s’est dégradée. Fech Helm a été renversé il y a deux jours.
-Quoi? s’étonnèrent en même temps les membres de l’escadron Anges Noirs
Zook continua:
-Qui est assez fou pour pouvoir passer derrière Helm! Il ne prend que des mauvaises décisions celui là.
-Un dictateur, répondit simplement Bossel.
Le sourire disparut des lèvres de Zook qui marmonna:
-Ah oui, là c’est plus embêtant.
Le Premier Conseiller poursuivit:
-Le mouvement qui a pris la tête de Neylan se fait appeler les Brigades du Renouveau et son leader est un certain Nok Reveek. Je ne me serai pas inquiété outre mesure de ce changement de pouvoir si je n’avais pas reçu cet enregistrement hier soir.
Bossel appuya sur un projecteur holographique et aussitôt l’image bleutée du visage de Nok Reveek apparut:
-Premier Conseiller Bossel, je m’adresse à vous pour vous signifier la fin d’une époque. Fech Helm a été mis aux arrêts et j’ai personnellement pris en main le destin de Neylan. Mon peuple ne peut plus souffrir de la domination Ferlusienne sur le système, il est temps que cela change. Vous avez voulu nous humilier et nous forcer à vivre reclus mais cette période est terminée. Je vous annonce que vous et votre Nouvelle République avez échoué. Un nouveau pouvoir plus fort, plus déterminé que jamais s’est élevé sur Neylan. Un vent nouveau va souffler sur le système et il va vous balayer comme des fétus de paille. Votre arrogance à l’égard des Neylanais risque de vous coûter cher. Nous sommes certains de notre fait, nous devons vous faire plier pour que le système retrouve un équilibre. J’ose croire que vous capitulerez sans combattre, épargnant ainsi la vie de milliers de soldats. Car croyez-moi, je ne reculerai devant rien pour aboutir à mes fins. Craignez la vengeance du peuple Neylanais conseiller Bossel. Elle sera terrible et sanglante. Je vous laisse deux mois pour décider de ce que vous voulez faire. Passez ce délai, si je n’ai toujours pas de réponse, je lancerai les hostilités et plongerai Ferlus dans le chaos.
L’image de Reveek disparut après un grésillement, plongeant le bureau dans un grand calme. Mak s’exclama alors:
-Non mais c’est qui ce rigolo qui vient nous menacer? Il se prend pour qui, je vais aller lui botter les fesses moi.
-Vous ne ferez rien du tout, assura Bossel.
Les Anges Noirs regardèrent leur dirigeant qui poursuivit:
-Nous allons mettre ces deux mois à parti pour étudier au maximum nos adversaires et pour nous préparer au combat.
-Donc vous ne comptez pas vous rendre? demanda Kern pour en être certain
-Bien sur que non. Jamais un dictateur ne me forcera la main, vous m’entendez, jamais !
-Alors nous sommes de nouveau en guerre? interrogea Tel
Bossel le fixa du regard et souffla:
-Je ne peux dire le contraire.

Tel fit quelques pas dans le bureau avant de se retourner brutalement et de demander d’une voix empreinte d’inquiétude:
-Pourquoi avez vous demandé à ce que l’on vienne ce matin?
-C’est simple. Vous êtes nos pilotes les plus expérimentés, vous avez déjà combattu les Neylanais.
-Oui et alors?
-Il faudrait que vous repreniez des patrouilles quotidiennes autour de la planète mais que vous formiez aussi nos autres pilotes pour qu’ils soient prêts le jour où la guerre sera inévitable.
-Entendu, nous ferons ce que nous pourrons.
C’est alors qu’Eljy s’étonna:
-Eh!Mais pourquoi ne prévenez-vous pas la Nouvelle République?
Bossel se renfonça dans son luxueux siège avant de répondre:
-Nous...enfin je...n’ai plus de...contacts avec la Nouvelle République.
-Quoi?
-Oui c’est assez...comment dire...troublant! Je n’ai reçu aucune nouvelle des autorités de Coruscant et personne n’a répondu aux messages que j’ai envoyé par Holonet.
Tel fronça les sourcils d’incompréhension:
-C’est étrange. La Nouvelle République semblait pourtant vouloir tisser d’étroites relations avec notre peuple.
-Que voulez-vous? Les voies de la politique sont impénétrables, rétorqua Bossel.
-Si vous le dîtes. Mais c’est tout de même regrettable: la Nouvelle République aurait été un allié de poids dans notre lutte contre les Brigades du Renouveau.
Bossel se contenta de hocher de la tête de façon pensive. Puis il ajouta:
-Bien, vous pouvez y aller. Mais soyez prudents, l’ennemi connaît vos capacités, il se pourrait bien qu’il cherche à s’en prendre directement à vous.
-Ne vous en faîtes pas, nous avons l’habitude, assura Tel avec un grand sourire.
Alors que les membres des Anges Noirs allaient sortir du magnifique bureau, Bossel les interpella une dernière fois:
-Au fait, demain a lieu l’inauguration du Croisière Paisible. Vous êtes bien sur invités!
-Ah ça y’est ! Le gros vaisseau de tourisme avec tout le luxe possible et imaginable est enfin terminé? demanda Kern avec une lueur dans les yeux
-Oui, son inauguration aura lieu dans l’espace, au-dessus de Ferlus. Alors pourrons-nous compter sur votre présence?
-Nous ne manquerons cette fête pour rien au monde, rétorqua Tel
-Ah bah oui, parce que nous, on aime faire la fête.
-Oui bon ça va Mak, allez dehors! lança le capitaine en poussant sa dernière recrue vers la sortie.
Les Anges Noirs repassèrent par le hall dévasté, où les forces de sécurité étaient en train de désencastrer les voleurs de leur speeder, avant de sortir et de se diriger vers leur caserne.

Resté seul, Wellan Bossel ouvrit le tiroir principal de son bureau et en sortit un rouleau de filmplast, contenant un message. Bossel l’ouvrit, le déplia et le lut rapidement. Le message portait le sceau de la Nouvelle République et était daté d’aujourd’hui. Les mots écrits étaient ceux là:

Léia Organa Solo attend avec impatience de vos nouvelles. L’absence de réponse à ses messages l’inquiète grandement. Veuillez nous donner signes de vies dans les plus brefs délais. Merci d’avance.
Borsk Fey’lya.

Le dirigeant Ferlusien replia le filmplast et se dirigea vers une armoire magnifiquement sculptée. Il l’ouvrit et posa le filmplast sur d’autres plus anciens. Il referma l’armoire et retourna s’asseoir, l’air renfrogné. Puis soudain, il frappa avec violence sur son bureau, ce qui fit craquer celui ci. Alors Bossel murmura:
-Pourquoi a t-il fallu que ce Reveek vienne tout compromettre?
<< Page précédente
Page suivante >>