: La Guerre des Clones dure depuis déjà six mois. Six mois de combats tellement différents d’un secteur à un autre qu’il nous est impossible de les qualifier autrement que par le mot «meurtriers». Ca oui, ils le sont malheureusement : des clones tombent chaque seconde tandis qu’un droïd en remplace un autre avant d’être lui-même remplacer... C’est la barbarie que l’on n'avait pas connue depuis des millénaires. Barbarie d’autant plus intense que les clones ne se battent pas pour leurs idéaux mais ce pourquoi on les a programmés. Les droïds se contentent d’obéir de la même façon aux ordres de la même façon. Telle est le visage de cette guerre que se livrent la République galactique et la Confédération des Systèmes Indépendants ou plutôt le Chancelier Palpatine et le Comte Dooku, car au fond, quel citoyen de notre galaxie l’a vraiment voulu cette guerre ?!

Le Comte Dooku, ancien Maître Jedi et aujourd’hui leader de la CSI ne fait que de très rares apparitions sur les planètes «libérées» ou «prises». Il y est d’ailleurs généralement acclamé par le peuple. Ovation quelque peu étrange quand on connaît la politique du Comte réservée à ces planètes. Un gouvernement ou plus exactement une dictature est mise en place afin d’obéir bien sagement au Comte et le tout ça dans un semblant de démocratie histoire de montrer à la galaxie entière la suprématie du système politique séparatiste sur le système républicain en crise. Dooku reste discret quant à ses réelles motivations, préférant sans doute choisir la prochaine planète où il compte semer le chaos.

Mais dans cette lourde tâche, il n’est pas seul. Il peut en effet compter sur son rival direct : Palpatine. Avec la majorité du Sénat derrière lui et ses pouvoirs «exceptionnel » – à force d’en jouir, ils ne le seront bientôt plus -, le Chancelier Suprême peut ainsi façonner la République Galactique comme il le désire.

Cette drôle de République ne lui est cependant pas entièrement acquise. Une des priorités de Palpatine, la loi sur la Sécurité Renforcée n’a pas été adoptée au Sénat ; léger sursaut d’orgueil des Sénateurs qui jugeaient les mesures de cette loi trop dures pour être acceptées. Le Sénateur d’Alderaan souligne en effet que «la situation n’est pas aussi critique que le Chancelier voudrait nous le faire croire ». Bail Organa mène justement une timide opposition à la Rotonde sans toutefois oser s’affirmer comme tel. Il se contente avec les Sénateurs Mon Mothma et Fang Zar de mettre de l’eau dans le vin plutôt acide du Chancelier Suprême ...