Le clash !
Rien ne va plus entre Wan et Minos ! Les deux compères bien connus de la section fan-arts de SWU se déchirent !
Le clash La consternation est de mise dans la section fan-arts de SWU après les paroles très dures prononcées par Nagasadowmaster, alias, Wan, à l’encontre de Minos. Mais que s’est-il exactement passé entre les deux hommes ? Comment en sont-ils arrivés là ? Voici en exclusivité la reconstitution des événements.
Nous sommes donc dimanche soir, à la mi-temps de la création de la huitième page de l’épisode 3 en roman-photo par Wan. Son coach, Minos, estime (tout comme le grand public a pu s’en rendre compte) que Wan dézone, qu’il s’éloigne des consignes qui lui sont données, à savoir créer un roman-photo parodique de l’épisode III de Star Wars. Entre les effets spéciaux, les incursions de la Cité de la Peur, de Star Trek et autres Teletubbies, c’en était trop pour Minos, obligé de sévir. Il recadre donc son joueur, fermement mais poliment. Wan ne répond pas directement, s’éloigne de quelques pas et c’est alors qu’il prononce, de façon audible, les paroles fatidiques : « Va te faire empailler, sale fils de Hutt ! ».
Une entente parfaite Pourtant, tout avait bien commencé entre les deux roman-photoeurs. Ils avaient fait connaissance sur SWU et s’étaient trouvé beaucoup de points communs, dont un goût douteux pour de l’humour encore plus douteux. Tous deux adeptes de la Nielsenologie et de la Nulologie, ils s’étaient assez rapprochés pour envisager des projets en commun. Leurs premières collaborations se firent sur VMV, série pour laquelle Minos élabora quelques scénarii.
C’est alors que Wan décida d’adapter en BD parodique l’épisode II. La discorde n’allait pas tarder à s’installer, avec en filigrane une question que tout le monde se pose : qui a mangé le ver du fruit ?
L’avant-projet « épisode II » Wan abandonna vite son idée d’adaptation BD, officiellement pour manque de temps. Il se murmure néanmoins aujourd’hui dans les coulisses minosiennes que ce changement de stratégie serait tout bonnement dû à un manque de talent.
Quelle meilleure preuve de cette assertion que la suite ? Wan décida finalement de faire un roman-photo, beaucoup plus facile à réaliser. Mais encore fallait-il avoir un minimum de talent pour mettre un tel projet en cours. Au cours de leurs longues conversations de préparation, Minos et Wan virent apparaître leurs premières divergences au niveau de la construction des gags.
Wan poussa l’effort (qui dut être éreintant pour lui) jusqu’à faire une planche d’essai, que son compère jugea quelconque. Minos, avec son habituel talent, décida alors de prendre les choses en main : il fit sa première planche tout seul, un exploit au vu de son piètre talent de technicien informatique.
Wan, en voyant le résultat, ne put se défendre d’éprouver une violente jalousie : il la contint et donna même son aval à Minos pour que celui-ci se lance dans le roman-photo de l’épisode II. Wan venait de comprendre que jamais il n’atteindrait une tel niveau de créativité…
Les germes de la discorde Arriva ce qui devait arriver : Minos cartonna avec ses planches et ses gags, au grand dam de Wan, qui s’enfonça alors dans la plus noire des dépressions. Rien ne put l’en tirer pendant longtemps : alors qu’il pensait reconquérir la gloire avec Dark, sa dernière série, cette dernière ne dépassa jamais le stade de la page 2. La dernière chose dont Wan était capable était de créer des teasers…
Rongé par la solitude, le stress, conscient de sa propre médiocrité, Wan plongea dans la drogue, l’alcool (alors que c’est Minos le Breton… le monde à l’envers !) et, comble de la honte suprême, devint même supporter de l’équipe de France de football.
Wan touchait le fond.
L’épisode III Wan finit par se reprendre un tant soit peu. Désormais privé de suffisamment de neurones pour pouvoir créer un projet original, il se lança dans un roman-photo, celui de l’épisode III. Il voulait à tout prix qu’un peu de la gloire de Minos, désormais au panthéon du pinacle de la célébrité, rejaillisse sur lui.
Mais encore une fois, il montra vite ses limites : des gags limites, parfois incompréhensibles, trop souvent moyens. Il tenta de limiter la casse en incorporant des effets spéciaux, ce qui fut un fiasco total. Il avait oublié, comme les réalisateurs hollywoodiens, que de bons effets spéciaux ne font pas tout, qu’ils doivent porter l’histoire et non pas s’y substituer.
C’est dans ce contexte que dimanche soir, cherchant une nouvelle fois l’approbation de son maître à penser Minos, il lui soumit sa dernière planche et récolta les justes critiques de la star du roman-photo SWUien. Ne pouvant admettre cette ultime humiliation, il lança la phrase fatidique qui risque d’inaugurer un grand déballage…
D’autant que les langues ont déjà commencé à se délier : même les personnages repris par Wan lui tournent le dos, tel Spock ou Obi-Wan Kenobi, lui préférant Minos…