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Adanedhel a écrit:ça donnera plus d'impact aux cliffhangers

Juste là-dessus, j'avoue que je n'aime vraiment pas la systématisation du principe de la fin qui n'en est pas une à chaque épisode... Aujourd'hui, même l'épisode de fin de saison n'est pas un final puisqu'il appelle trop souvent une saison prochaine, en laissant des portes ouvertes partout et en apportant parfois plus de questions que de réponses.
Trop rares sont les séries qui anticipent leur fin de programmation. Trop rares encore, sont les séries qui savent faire un vrai épisode avec un début et une fin sans pour autant conclure la série en 3 épisodes.
J'ai en mémoire beaucoup d'exemples (que je ne citerai pas pour le principe des goûts et des couleurs).

Nostalgie d'une époque où un épisode de 25-30 minutes paraissait durer 1 heure et où en un épisode de 45 min donnait l'impression d'avoir vu un film. Un contenu tellement rassasiant qu'il permettait de tenir une semaine sans souffrir...

Nostalgie d'une époque où les séries proposaient un fil conducteur plus subtil et éloigné avec un dénouement logique (épisodes, saisons).

Nostalgie d'une époque où "complexe" était différent de "tordu", et "simple" ne voulait pas dire "simpliste". Une époque où on n’entendait pas les pseudos-élites intellectuelles donner des réponses tirées par les cheveux aux questions laissées délibérément en suspens par les scénaristes.

Nostalgie d'une époque sans réseaux sociaux et sans spoilers, où les scénaristes ne cherchaient pas à faire la surprise à tout prix. On n'avait que rarement le contrepied du fameux je vous ai bien eu. Aujourd'hui, pour choquer / surprendre, on a le droit à des décisions faciles scénaristiquement parlant. Pire avec la pseudo-originalité à tout prix qui va souvent de paire, à un tel point qu'on finit par avoir un contexte tellement artificiel qu'il est parfois digne d'une blague potache des années 80... Certaines séries (sur Netflix ou Amazon Prime) sont presque la démonstration de tout ce qu'il ne faut pas faire. Une époque où l'originalité était naturel et où on ne cherchait pas non plus à plaire à tout prix en réagissant aux absurdités et non-sens générés par la plaie des réseaux sociaux.

Nostalgie d'une époque où la science-fiction respectait le mot "science" - au moins un tout petit peu - en étant crédible sans pour autant être vraie. Une époque où on n'avait pas un paradoxe temporel bafoué dans chaque série et où les équipes de scénaristes respectaient aussi le spectateur.

Nostalgie d'une époque où une pétition marginale permettait parfois de sauver une série annulée (pour des scores insuffisants).
Pour rester programmée, une série doit faire une très bonne audience aux USA, la rentabilité n'arrive qu'en second point, même si elle reste indispensable et éliminatoire dans le cas contraire. Sur des séries rentables donc, annulées faute de très bons scores, on pouvait voir des téléfilms surgir pour compléter ou prendre la relève et conclure l'histoire globale.

Nostalgie d'une époque qui n'a jamais existé, dirait-on aujourd'hui. Évidemment, il y avait aussi des défauts. On avait le droit au principe des épisodes de remplissage par exemple (principe n'ayant d'ailleurs pas complètement disparu aujourd'hui).
N'empêche que Star Wars en séries reste une idée excellente. Avec The Mandalorian, comme avec la série sur Obi-Wan, on a aussi l'occasion de ne pas tomber dans tous ces poncifs actuels. Ça, ce serait vraiment une belle surprise (la seule ?).