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Modèles de Force
  • Titre original Patterns of Force
  • Genre Roman
  • Série Les Nuits de Coruscant (Vol. 3)
  • Univers Legends
  • Année et période -18 (Empire)
  • Auteur(s) Michael Reaves
  • Couverture Glen Orbik
  • Traducteur(s) Axelle Demoulin & Nicolas Ancion
  • Synopsis :

    Partout dans la Galaxie, un Jedi capturé est un Jedi mort, même dans les recoins plus obscurs de Coruscant où le Chevalier Jedi Jax Pavan défend les opprimés avec l'aide du reporter Den Dhur et du droïde Tope-là. Mais Jax mène également une autre lutte pour découvrir les secrets entourant la mort de son père et son propre passé. Alors que Jax pense que Tope-là détient certaines de ces réponses, il n'aurait jamais imaginé que la vérité puisse le catapulter en première ligne d'un complot visant à tuer l'Empereur Palpatine.

    Pire que tout, Dark Vador est sur ses traces et sur le point de triompher.

  • Note du staff SWU
     (54 % - 3 commentaires)
  • Note des internautes
     (72 % - 5 commentaires)
     (72 %)

    Ultime tome de la saga Coruscant Nights, Patterns of Force nous a séduit autant qu'il nous a (légèrement) déçu. S'agissant d'une conclusion, on attend forcément que la fin du cycle soit à la hauteur de nos attentes. Et ces dernières étaient bien grandes suite à la lecture des deux premiers tomes.

    C'est dans les vieux pots...

    En effet, Michael Reaves nous ressort un peu la même recette que celle des opus précédents.

    D'abord, une imbrication de missions plus ou moins importantes pour la petite équipe du Jedi renégat Jax Pavan. Ce dernier ne démord pas d'en savoir davantage sur son passé et sur son père, de ce côté là on est servi avec le dernier proprio en date de I5-YQ qui vient leur rendre une visite. Et qui, deuxième intrigue et pas des moindres, leur propose de monter un attentat pour faire tomber l'Empire en assassinant Palpatine, pas moins !
    De là, l'auteur enchaîne les pistes qui nous titillent toutes plus les unes que les autres : de la rencontre avec un jeune réceptif à la Force dont les pouvoirs feraient pâlir un Starkiller, aux Inquisiteurs de Vador qui traquent sans relâche nos héros dans les bas-fonds coruscantii en passant par les tourments amoureux plutôt sympathiques de Jax lorsqu'une certaine Laranth Tarak vient pointer le bout de ses lekkus, on tourne les pages sans jamais s'ennuyer. Ajoutons à ça Rhinnan qui cherche toujours à mettre la main sur la bota pour (enfin) expérimenter la Force, Den Dhur qui songe cette fois-ci sérieusement à plier bagages pour rentrer se la couler douce sur Sullust, la sublime et versatile Dejah Duare qui se balade au beau milieu de tout ce beau monde, et on obtient un impressionnant embrouillamini narratif. En gros, on a l'impression que l'auteur se met dans une pagaille inextricable d'histoires prenantes, qui sont toutes plus ou moins liées, et dont on voit alors mal comment elles vont se démêler.

    ... qu'on fait les plus grosses boulettes.

    En effet, deuxième sauce qu'on nous ressert comme dans les deux épisodes précédents : sur un bouquin de 300 pages, l'auteur attend qu'il ne lui en reste qu'une quarantaine pour enfin commencer à songer que : « peut-être, effectivement, ça urge... Là vraiment il faudrait penser à conclure... Allez, encore vingt pages, et je m'y mets. » Reaves maîtrise bien ses personnages et tiens à mener jusqu'au bout la logique des relations qui les unissent. Soit. On avance de ce point de vue, mais l'histoire finit par rattraper ses acteurs, au risque de les dépasser. Le processus est là pour faire monter la tension et le suspense mais à trop vouloir en faire, on se retrouve dans une situation emmêlée à outrance et le dénouement en pâtit grandement. Reaves est ainsi obligé d'abandonner certaines pistes, coupe court à certains développements, sacrifie l'évolution prometteuse de certains personnages. Sans aller jusqu'à dire que l'écrivain a bâclé la fin de sa trilogie, les ressorts narratifs sur lesquels il joue ne sont pas ceux auxquels on s'attendait. Pour certains éléments cela fonctionne, pour d'autres on a l'impression de passer à côté de ce qu'aurait pu être ce final qui s'annonçait épique.

    Conclusion

    Il ne faut toutefois pas se méprendre : Patterns of Force reste bien évidemment un excellent roman Star Wars, et même un excellent roman tout court. Une foultitude de bonnes idées ont été injectées tout au long du cycle et cet acte ne déroge pas à la règle : vous verrez Vador organisant la Purge avec des milices d'Inquisiteurs, les prémices de la Rébellion avec le réseau Whiplash, des nouvelles propriétés concernant la Force... Et en parallèle de tout ceci, la sensation d'être toujours un peu en marge de l'Histoire, avec ces personnages réalistes. Loin des archétypes auxquels on est habitué. Un peu secondaires dans le vaste monde de l'UE. Et très attachants. Ce sont eux qui pour beaucoup contribuent à nous faire renouer avec l'atmosphère underground, usée, qui a fait le charme de la trilogie originale. Si l'on reste suffisamment indulgent sur la fin (qui a par ailleurs ses qualités, vous verrez...), on savourera avec plaisir cette (dernière ?) aventure.

  • 26/08/2012
     (40 %)

    Un roman bien en dessous de son prédécesseur, Rue des Ombres. Le scénario n'avance pas, il y a deux cents grosses pages de "creux" au milieu de l'oeuvre (sur 340 pages, ça commence à faire...).

    L'auteur a préféré se concentrer sur les relations entre les personnages, mais cela s'avère assez raté : beaucoup de personnages surjouent leur rôle, et seul l'un d'entre eux est assez bien traité.

    Les rares scènes d'action qui égayent le récit sont beaucoup trop exagérées, dignes des plus grands exploits de Starkiller dans Le Pouvoir de la Force, et c'est regrettable...

  • 18/06/2015
     (50 %)  •  Langue : VF
    Jax Pavan et son petit groupe de résistants continuent d'aider les sympathisants rebelles à quitter Coruscant, mais ils vont devoir mettre leurs missions pour le Whiplash de côté lorsqu'ils font la rencontre du jeune Kajin Savaros, un adolescent très sensible à la Force et traqué par les Inquisiteurs du Côté Obscur menés par Dark Vador. Le Sith entend bien capturer Pavan et le droïde Tope-Là, qu'il suspecte de posséder le mystérieux bota... Sans compter le retour de Tuden Sal, l'ancien allié de Lorn Pavan, qui se manifeste avec une proposition pour le moins inattendue : assassiner l'Empereur Palpatine, rien que ça !

    Mais que s'est-il passé ? C'est la question qu'on peut légitimement se poser à la lecture de Modèles de Force, le troisième et dernier volet de la trilogie Les Nuits de Coruscant. Et pourtant, cela démarrait bien, et pour cause : le pitch de départ ressemble furieusement à l'intrigue générale de la saison 1 de Rebels ! Un jeune Chevalier Jedi et une twi'lek prennent sous leur aile un jeune adolescent sensible à la Force, dont le pouvoir attise fortement la convoitise d'un Inquisiteur placé sous les ordres de Dark Vador, ça ne vous rappelle rien ?

    L'intrigue (quelle intrigue, je me le demande encore...) est vide de toute substance. Bien sûr, cela n'a jamais été le fort de Reaves, davantage axé sur les évolutions et les interactions entre ses personnages. Néanmoins, il y avait toujours un fond, même léger, pour justifier cela : que ce soit la traque de la Mouche, ou bien la recherche de l'assassin de Ves Volette, les personnages avaient un but. Là ? Ils ne font que discuter, discuter et discuter encore. Une discussion en entraîne une autre, une décision doit être justifiée auprès de Dejah, tout en demandant à Tope-Là ce qu'il en pense, et pour peu que Den et Rhinann aient droit à leurs passages qui les montrent réagir, on ne s'en sort pas. :pfff: Sans compter qu'après avoir longuement leurs décisions, les personnages changent d'avis sans trop de raison... et c'est reparti pour des discussions ! :grrr: La seule qui s'en sort, au final, c'est Laranth : absente régulièrement – et naturellement peu encline à s'étendre – elle n'en ressort que plus charismatique lorsqu'elle est présente.

    Et les nouveaux personnages ne s'en sortent guère mieux. Kajin Savaros est pu crédible dans l'univers Star Wars, on découvre subitement, comme ça, en plein cœur de Coruscant un adepte non-formé susceptible de rivaliser avec n'importe quel autre Jedi... Mouais. Kaj n'a que peu de personnalité, ce qui lui arrive à la fin est superbement mal exploité (au point que tous les personnages donnent l'impression de s'en moquer d'une Force...) à tel point qu'il est botté en touche sans subtilité à la fin du roman. Merci, tu ne nous manqueras pas. :pfff:

    Fatalement, le nouvel antagoniste – nouvel, forcément, parce qu'il ne faut pas compter sur l'auteur pour réutiliser Aurra Sing ou même y faire mention, alors même qu'il n'est pas du tout dans la mentalité du personnage d'abandonner – fait lui aussi les frais d'un roman bâclé. Probus Tesla, au nom forcément sympathique pour l'enseignant de sciences que je suis, est au mieux mauvais, au pire incompétent. Lui et les autres Inquisiteurs ne font jamais peur ! Oh, on sent leur présence, ils sont là, certes... mais à chaque fois qu'ils s'opposent aux héros, ils se font massacrer, Tesla le premier. Il en devient presque drôle, d'ailleurs. Et Vador semble lui aussi incompétent, comme le prouve la scène finale avec le bota. Si vous avez compris pourquoi le Sith agit ainsi, pourquoi il cherche à récupérer le pyronium (pourquoi il l'a donné à Jax initialement, même, au-delà du fait que ça sert l'auteur dans l'histoire), n'hésitez pas à intervenir... :?

    Reaves a également un problème avec la chronologie de son intrigue : entre les écarts de temps entre les différents romans (hop, vingt ans entre L'ombre du chasseur et la trilogie, comme Medstar d'ailleurs) et même au sein de son intrigue, comme lorsqu'on nous explique que Kajin survit difficilement depuis son traumatisme lié à sa fuite de sa planète d'origine... qui a eu lieu environ trois mois plus tôt, même si dans le roman, on a l'impression que ça fait des années que le jeune homme survit dans les bas-fonds...

    En bref, une très désagréable sensation de lire du vent pendant près de 350 pages. Là, j'ai dépassé le stade de la déception, et je vais sans doute faire une pause avant de lire Le Dernier Jedi... :non:

    Note : 50%