Encore un épisode relativement classique dans son intrigue mais très plaisant à suivre.
Le Mando est toujours plutôt compétente mais pas complètement. En témoignent ses ennuis mécaniques alors qu'il aurait sans doute pu utiliser cette manœuvre plus tôt et s'épargner les dégâts. Dans d'autres contextes ça aurait pu être débile mais là c'est cohérent avec le personnage de ne pas avoir eu l'idée tout de suite.
J'ai bien aimé tous les détails dans les coins (ou au milieu). Le fait qu'on soit sur Tatooine, à Mos Eisley et dans LA Cantina, ça n'apporte bien sûr rien de particulier au récit (sans oublier LE R5 rouge), mais ça fait plaisir de voir des endroits connus. Et comme on ajoute le développement (relatif on s'entend) des Pit droïdes qui ont plus de personnalité, et des Tuskens qu'on ne voit pour une fois pas que comme des animaux sanguinaires, ça diminue le côté "fan-service".*
Enfin, les relations entre le Mando, Toro et Fennec fonctionne bien. Bien sûr qu'ils essaient de se corrompre les uns et les autres, c'est couru d'avance mais ça tient debout, on a pas de revirement incongrus (par exemple, Toro reste insensible à l'argent, et n'est pas non plus complètement naïf au point de libérer Fennec).
A propos de Fennec, je craignait d'avoir juste une bastonneuse asiatique clichée de plus, mais dès ce premier épisode avec elle, on nous en donne plus. Bon on a quand même Ming-Na Wen dans un rôle similaire à celui qu'elle a dans une série Marvel mais bon, on va pas cracher dessus pour autant.
La garagiste (ou spatioportiste) est bien écrite et interprétée également.
Bref, c'est du bon. Sauf la musique, toujours aussi médicore et sous-utilisée.