L'équipage du
Ghost se rend sur Mandalore pour venir en aide à Sabine, leader de la résistance locale face aux troupes de Saxton, désormais fidèle allié de l'Empire. La jeune femme espère notamment libérer son père, fait prisonnier des années plus tôt, et rallier les autres clans Mandaloriens à sa cause. Mais Saxton et l'Empire ne l'entendent pas de cette oreille et vont utiliser une arme jadis conçue par Sabine elle-même et qui cible tous les porteurs d'armure beskar…
Reprise de
Rebels pour une quatrième et dernière saison… et c'est une reprise bien modeste et même carrément décevante. Alors certes, je n'ai jamais trop apprécié les épisodes mettant en vedette Sabine, mais là, on accumule tous les défauts de la série en quarante minutes : d'ailleurs, un double-épisode, c'est long, beaucoup trop long pour une intrigue aussi mince. Et c'est sans compter les innombrables facilités scénaristiques, les changements d'opinion intempestifs (alors oui, on ne tue pas les méchants directement, mais vu qu'on fait sauter le vaisseau entier, voilà quoi…), le gros, gros retour en arrière pour le personnage de Sabine…
Reste le concept de l'épisode, la super-arme qui ne réagit qu'avec le métal beskar. Alors, en soit, c'est une bonne idée, pourquoi pas après tout… Mais la série se heurte à deux écueils : premièrement, c'est Sabine elle-même qui a conçu les plans et le prototype alors qu'elle n'était que cadet à l'Académie Impériale ; elle a donc conçu l'arme au mieux à, quoi… quatorze ans ? Et depuis toutes ses années, personne n'a su l'améliorer ? Ce serait crédible si seulement la série nous l'avait régulièrement présentée en tant que « petit génie » du groupe, mais vu que ça n'a pas souvent (jamais?) été le cas… Et si la fin du premier épisode était plutôt osée et laissait une impression amère dans la bouche, la suite rassurera bien vite le spectateur, le décès annoncé n'étant finalement que celui d'un anonyme.
Visuellement, c'est une nouvelle foi une déception. Désert, poussière, ciel de la même couleur que le sol ou presque, une poignée de figurants et de combattants dans les divers groupes, voire même au sein du Destroyer… Alors oui, on a une poignée de plans au bon rendu graphique. Mais on les compte sur les doigts d'une main pour un double épisode.
Pour tout cela, mais aussi pour le reste que je n'ai pas pris le temps de citer, ces
Héros de Mandalore ne reposent sur rien. On s'ennuie, c'est assez guimauve, et on ne peut même pas se rassurer en profitant du spectacle, vu qu'il n'y en a pas.
Allez, zou, on oublie.
Note : 40 %