Pour le jeune fan que j’étais en 2004, à l’âge de 12 ans, le visionnage de l’épisode I fut un vrai régal pour moi. J’avais déjà vu les épisodes IV, V et VI avant et j’étais déjà accro à cet univers. 11 ans plus tard, rien n’a changé puisqu’il m’apparaît toujours comme l’un des meilleurs Star Wars.
Le film nous entraîne dans un univers mystique où les magnifiques paysages nous plonge dans une profonde désorientation. Pas de doute, on est bien dans un Star Wars. Les combats au sabre laser sont extraordinaires avec un Dark Maul terrifiant et ultra charismatique, malgré seulement 3 pauvres répliques dans tout le film. Et les musiques... Ah, sacré John Williams ! La Menace Fantôme est définitivement l’un des Star Wars où Williams s’est surpassé comme jamais. Duel of the Fates, Anakin's Theme, The Droid Invasion... Tant de musiques qui me font rêver !
Et le point où mon amour pour l’épisode I est sans doute le plus fort réside dans son scénario. Hein, quoi ? Les détracteurs du film doivent avoir un choc en lisant ça mais c’est bien la vérité. Un Nouvel Espoir nous racontait, en gros, l’histoire de « preux chevaliers allant secourir une princesse dans un château lointain » et c’est devenu un film culte pour beaucoup,
TPM m’as exactement fait le même effet. Comme on dit souvent, les choses les plus simples sont les meilleures. Son scénario n'a peut-être pas la grandeur de L'Empire Contre-attaque mais il reste terriblement efficace et a surtout le mérite de nous offrir une très belle histoire assurément touchante et passionnante. Notons aussi son ambition visuelle démesurée, avec ses nouveaux vaisseaux et ses nouvelles planètes extraordinaires. Tout est très éloigné, mais en même temps très proche des anciens films.
Bref, autant de points qui font de La Menace Fantôme une expérience d’une richesse infinie. Une excellente manière de commencer la saga Star Wars, à condition d'avoir l'esprit ouvert et de ne pas être aveuglé par la nostalgie.
Finalement, la lourdeur du personnage de Jar Jar reste son seul défaut.