Le chasseur X-Wing, c'est la star des vaisseaux de Star Wars, à l'époque, avec le Faucon Millenium. Il était normal que ce soit l'un des premiers kits produit par MPC. On a dit (et on dit toujours) beaucoup de mal de cette maquette. Elle existait au départ sous deux boîtes différentes, l’une large (voir photo) et l’autre étroite. On pouvait la trouver dans notre pays en marque Meccano et Airfix, Et ailleurs sous les marque Fisher, Kenner, Lili-Ledy, Clipper. Vendu dans la boîte dite bleue et blanche des premiers kits, cette maquette a connu plusieurs packaging au fil des rééditions. L’illustration de la boîte change légèrement suivant les pays et les marques, mais le kit reste dans tous les cas parfaitement identique.
Réédité maintes fois pendant 27 ans, ce qui est une durée de vie remarquable pour un kit, il fut d’abord moulé avec des détails en relief. Les éditions suivantes proposaient fort heureusement des détails en creux permettant un meilleur fini à la peinture. Tel quel, c’est un kit honnête, ne présentant pas de difficulté de montage.
Pour que ce kit atteigne des sommets, il faut cependant le modifier sérieusement car ses défauts sont nombreux pour l’œil exercé : défauts d’échelle et de design sur certaines parties, manque de détails du cockpit et du fuselage. Les ailes laissent aussi à désirer : elles ne présentent pas la sur-épaisseur, l'effet "sandwich" correspondant au film. Rien qui ne soit pas à la portée d’un maquettiste amateur armé de carte plastique et d’un bon tube de mastic. L’idéal pour refaire correctement les ailes serait de posséder deux kits (ce que j'ai fait) et d’en sacrifier un pour découper des pièces, comme celles se trouvant à la base des moteurs à l'extérieur et qui devraient se retrouver à l’identique à l’intérieur des ailes évidées. Pour le cockpit, utiliser la pièce transparente d’origine pour la verrière donne un résultat affreux. Mieux vaut soigneusement découper les parties en principe “transparentes” et les évider, ou encore mieux, refaire l’ensemble en profilé et rhodoïd. A moins que d’opter pour la verrière fumée, peinte en noir brillant qui camoufle un intérieur assez laid.
Deux options sont possibles pour ce kit : ailes jointes et train d’atterrissage sorti, ou position d’attaque en vol, ailes déployées en X. Et comme il n’existe pas de logement logique pour les trains d’atterrissage (ceux-ci semblent se rentrer dans les réacteurs !) mieux vaut opter pour la version en vol. Le support en plastique transparent fourni doit être soigneusement travaillé s’il doit tenir des années. Faire attention, cependant : ce support comporte un téton en plastique qui s’accroche dans une fente sous la maquette. Ce morceau est très fragile et s’il casse, plus moyen de faire tenir le kit sur son support.
Pour la peinture et la déco, les modèles ne manquent pas sur le Net et dans les nombreuses documentations du style Art Of Star Wars, Technical Journal, Star Wars Chronicle. On peut réaliser au choix soit le Red cinq de Luke (Quel pilote, ce Skywalker ! Dans la première moitié de
ESB il s’écrase deux fois !) ou tout autre vaisseau, tel le Red deux de Wedge. Du point de vue déco, il est possible d’améliorer sensiblement le rendu du vaisseau en regravant certaines parties et en collant de petites pièces de carte plastique rectangulaires sur le fuselage pour donner du relief.
La version “Flight Display” est identique mais présente un disque transparent où s'insère la maquette. Attention si l'on entreprend des modifications, le kit risque de ne plus s'y insérer correctement.