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Bataille d'Onderon

Depuis Onderon : Alors que la Guerre des Clones fait rage dans toute la galaxie, notre journal a eu la chance d’intégrer un de ses meilleurs reporters au sein d’une unité de clones, en partance pour Onderon, petite planète paisible mais qui depuis quelques temps, doit composer avec la présence de troupes Séparatistes, venues exploiter les richesses minières de son sol. Notre envoyé spécial, Will Lyam est parvenu à nous envoyer sa chronique de guerre, bien que les difficultés liées aux affrontements rendent parfois difficile l’arrivée des informations.


Onderon, premier jour de guerre :

Ce matin, quand nous nous sommes levés, la pluie avait enfin cessé de tomber. Le ciel était toutefois gris, même si de majestueux rayons de soleil parvenaient à transpercer la couche nuageuse, créant des effets de couleurs sublimes.
Le camp installé par les forces Républicaines a plutôt bien résisté au violent coup de vent qui s’est abattu pendant la nuit sur une partie d’Onderon. Et bien que des tentes aient été arrachées et que les communications avec l’espace aient été interrompues pendant toute la durée du phénomène, les clones ne semblent pas avoir été gênés.
Il y a beaucoup d’activités dans le camp puisque l’on continue de décharger des caisses métalliques, regorgeant de matériels de guerre. Des barges d’assaut sont attendues dans la soirée, si le temps le permet. Le commandant clone a bien voulu me confier qu’elles doivent débarquer quatre droïds scarabée, qui permettraient d’enfoncer les premières lignes Séparatistes.
Le camp est plutôt vétuste et le confort y est limité mais la vue que nous avons sur les ruines d’Onderon est superbe. Certains clones parlent entre eux d’une légende qui concernerait ces ruines. Un seigneur Sith y aurait vécu il y a des milliers d’années. Personne ne croit véritablement à cette légende et pourtant aucun clone ne s’est risqué au cœur des ruines. Moi-même, j’hésite à m’y rendre…et si la légende était vraie ?
La fin de la matinée a été plutôt calme même si au loin on entend de temps en temps quelques tirs sporadiques, qui viennent troubler le calme inquiétant qui règne sur cette partie d’Onderon. Les clones semblent tendus, comme s’ils redoutaient de se rendre au combat. Ils ne sont pas très bavards et il est très difficile pour moi de faire mon métier de journaliste dans ces conditions. Heureusement, un des soldats est un peu plus loquace que les autres et il a bien voulu me donner quelques impressions.
Il dit qu’il n’est pas à l’aise sur cette planète, que pour la première fois depuis le début de la Guerre, il craint de devoir mourir ici. Ce sont ses propres mots, il ne craint pas la mort en tant que telle, il redoute juste de devoir abandonner sa mission auprès de la République. Le dévouement des clones me subjuguera toujours. J’admire leur courage et leur détermination et ce n’est pas trahir mon devoir d’impartialité que de dire cela.
Ce clone m’a confié qu’il avait participé à la bataille d’Haruun Kal et qu’il avait servit auprès du maître Jedi Mace Windu. Je lui ai demandé quels souvenirs il en gardait. Il m’a répondu qu’il le trouvait plutôt froid et distant mais que c’était un excellent meneur de troupes et un homme d’un charisme impressionnant. Il ressentait une certaine fierté d’avoir servi auprès du maître Jedi. Le clone n’a pas pu rester me parler plus longtemps, son commandant l’ayant appelé pour qu’il participe aux exercices d’entraînement habituels. Le commandant ne m’aime pas trop, je le vois bien, il doit considérer qu’un journaliste n’a rien à faire sur un champ de bataille. Pourtant, j’ai l’impression d’être utile car je pense que chaque citoyen de la République mérite de savoir de quelle façon ces soldats clones les défendent contre les assauts Séparatistes.
Une Jedi nous accompagne, mais elle se montre plutôt discrète. Au repas du midi, je suis parvenu à m’approcher d’elle. C’est une Twi’lek à la peau rouge, elle semble perpétuellement perdue dans ses pensées et pourtant, on peut lire une farouche détermination dans le fond de ses beaux yeux noirs. Elle s’appelle Kelma Trel et est ici à la demande du Conseil Jedi qui siège à Coruscant. A un moment donné, je l’ai vu froncer les sourcils de façon inquiétante, je lui ai demandé ce qui n’allait pas. Elle m’a dit qu’elle sentait des remous dans la Force. J’ai supposé que cela venait des ruines et je lui ai demandé si elle connaissait la légende qui entoure ces lieux. Elle m’a assuré que oui et qu’elle me la raconterait demain. Puis elle est partie.
L’après-midi a été calme même si les rapports des éclaireurs ne présagent rien de bon. Il semblerait que les Séparatistes aient amassé une imposante armée et qu’ils aient disposé des troupes en plusieurs lieux précis. Un des camps de Confédération serait d’ailleurs assez proche du lieu ou nous nous trouvons ce qui, quand je l’ai appris, m’a un peu inquiété. Mais je crois que la plus grande hantise des clones est de subir une attaque aérienne, voilà pourquoi ils ont érigé de puissantes défenses antiaériennes.
Le temps est resté calme et avant que la nuit ne tombe, les barges d’assaut sont arrivées comme prévu. Le commandant clone a paru soulagé par l’arrivée de renforts. Le soir, le commandant a fait un long discours dans lequel il a motivé ces soldats, leur parlant de la République, de sa sauvegarde et du rôle prépondérant qu’ils auraient à jouer demain. C’est là que j’ai compris que la bataille était proche.
Le lendemain matin, en me levant de bonheur j’ai pu assister au départ des troupes Républicaines. Elles s’en vont pour détruire un des camps avancés Séparatistes, cela ne fait aucun doute. Les scarabées ferment la marche alors que le commandant clone et Kelma Trel la mène.
Le camp est presque désert, seul quelques unités sont restées en arrière. Un étrange sentiment m’envahit alors que les deux armées s’apprêtent à s’affronter.


Onderon, 2ème jour de guerre.

J'ai une certaine appréhension à rester dans le camp. Je crois que malgré ma volonté farouche d'observer au plus près le déroulement d'une des batailles de la Guerre des Clones, mon courage trouve rapidement ses limites. Je crains surtout l'issu de la bataille qui se déroule sans moi. De l'assaut de la République, je n'ai vu que très peu de choses. Mais je sais qu'elle a été d'une rare violence vu le nombre d'explosions que j'ai entendues, toutes plus impressionnantes les unes que les autres. De la fumée s'échappe au loin, montant vers le ciel lumineux et dégagé d'Onderon. Etrangement des odeurs me parviennent, portées par le vent qui souffle parfois en rafales. Ce sont des odeurs âcres, de métal surchauffé mais aussi, je le crains, de chaires brûlées.
J'ai attendu pendant toute la journée pour connaître l'issu de la bataille. Après près de dix heures de combats que je devine acharné, les bruits d'affrontement se sont progressivement tus, au point de ne devenir plus que de simples murmures lorsque la nuit est tombée sur Onderon.
Je me souviendrais pendant longtemps du retour des forces républicaines dans le camp. Il devait être près de 22 heures, heure d'Onderon, et ce que j'ai vu m'a glacé le sang. Illuminé par les feux qui avaient été installés dans le camp, les clones étaient dans un bien triste état. Certains devaient être portés par d'autres alors que leurs armures étaient fissurées en divers endroits, pendant que d'autres revenaient en traînant les pieds alors que des tâches rouges sombres salissaient leurs armures blanches. Des brancards avaient été construits à la hâte et transportaient les plus mal en point. J'en ai vu à qui ils manquaient un membre et qui gémissaient, alors qu'ils sombraient petit à petit dans le coma.
Dès qu'ils sont arrivés dans le camp, la plupart ont ôté leurs uniformes, posés leurs blasters terreux et se sont effondrés sur leurs paillasses, les yeux dans le vague. D'autres se sont assis autour du feu et ont nettoyé leurs armes, ultime symbole de leurs embrigadements de clones malgré une journée de bataille terrible.
Je ne savais pas comment me rendre utile alors que les droïds médicaux en état de fonctionner, s'affairaient autour des blessés les plus graves. J'ai vu deux clones mourir devant mes yeux, les soubresauts de leurs corps ne s'arrêtant qu'au moment fatal. Les droïds sont insensibles, et c'est normal, au destin tragique de ces soldats qui ne sont en fait que de simples numéros. Mais, plus grave, les autres soldats ne semblent guère se soucier de la santé de leurs camarades de combats. Mais peut-on véritablement leur en vouloir? Après tout, les clones sont là pour combattre et pas pour ressentir des sentiments.
J'ai croisé le commandant clone alors qu'il portait son casque sale sous son bras droit. Je lui ai demandé quel avait été l'issu de la bataille. Il m'a répondu qu'ils avaient été obligés de se retirer du champ de bataille quand les quatre scarabées avaient fini par être détruit. Les Séparatistes, qui sont apparemment très nombreux, ont alors lancé une contre offensive qui a forcé les Républicains à reculer. Selon le commandant, un tiers des clones a péri au combat, la plupart fauchés par la puissance de feu des droïds d'assaut ennemis. Sale journée pour la République. Je n'aime pas sentir l'atmosphère de la défaite dans notre camp de base, mais pire encore, je ne supporte pas l'odeur de la mort qui envahit les narines et retourne les coeurs.

Onderon, 3ème journée de guerre.

Jamais je n'oublierais ce jour maudit. Je m'en souviendrais comme le jour ou j'ai sombré pendant quelques heures en enfer. L'attaque a commencé à l'aube, sans que nous n'ayons entendu ou vu des signes avant coureurs. Notre défense n'a pu s'organiser que lorsque les sentinelles de garde ont sonné l'alerte. Les troupes Séparatistes venaient alors de sortir de la brume matinale qui recouvrait Onderon.
Lorsque je suis sorti de ma tente, mal réveillé, je suis resté immobile de peur face au déversement de droïds ennemis qui s'abattaient avec acharnement et violence sur notre camp. Les clones courraient en tout sens, slalomant pour éviter les premiers tirs ennemis. J'ai cru que mon coeur allait sortir de ma poitrine quand les droïds araignées ont éventré la palissade de protection du campement et ont ouvert le feu.
Mon premier réflexe a été de me jeter à couvert derrière une tente. Tout autour de moi, les explosions précédaient aux cris de souffrance et de morts. Les lasers fusaient en tout sens, meurtrissant nos lignes et les ravageant avec une déconcertante facilité. Tant que le commandant n'eut pas repris la direction des opérations, des centaines de clones s'affaissèrent sur le sol, concluant une vie qui avait commencé dans l'atmosphère aseptisée de Kamino.
Je n'avais même pas d'armes et mon regard balayait désespérément les alentours, à la recherche d'un quelconque échappatoire ou du moins d'un abri mieux protégé. Mais il n'y avait rien, strictement rien. Alors que le désespoir m'envahissait, je vis Kelma Trel se précipiter à mes côtés et me hurler quelques mots. Je compris qu'il fallait que je reste là et que j'ai confiance en la Force. Elle a alors allumé son sabre laser, déployant une magnifique lame dorée puis s'est jeté au coeur de l'affrontement. Elle a disparu de mon regard, ce fut la dernière fois que je la vis vivante.
J'ai attendu pendant ce qui m'a paru une éternité que le combat cesse ou bien qu'un droïd Séparatiste vienne mettre fin à mes jours sans aucun remord. Je me suis surpris à penser à ma famille installé sur Coruscant et je me suis dit que je devais coûte que coûte survivre pour la revoir et pour lui dire que moi aussi, j'avais participé à la Guerre des Clones. Je ne suis pas un héros et je n'en serais jamais un mais j'aurais tout de même la fierté d'avoir vu et vécu l'enfer d'une bataille.
Le commandant clone est parvenu à rapporter une cohésion au sein des troupes qui ont alors contre attaqué de manière fort efficace. Trois heures et demi après le début de l'assaut, un calme pesant et oppressant s'abattait sur le camp Républicain. Je me décidais à sortir de ma cachette, les jambes tremblantes. Devant moi, tout n'était que mort, destructions et désolation. Des corps de chair ou de métal jonchaient le sol, du sang frais se mélangeait à la terre alors que la plupart des tentes du camp, ou de ce qu'il en restait, brûlait. Je ne sais pas si c'était la fumée ou la douleur que j'éprouvais les responsables, mais des gouttes se mirent à perler au coin de mes yeux et à couler sur mes joues noircies.
C'est alors que je l'ai vue. Le commandant clone était agenouillé à ses côtés et avait la tête baissée. Je m'approchais pour découvrir le corps sans vie et mutilé de Kelma Trel. La partie gauche de son visage avait été arrachée par un tir ennemi et à cette vision, j'eus soudain envie de vomir. Le sabre laser de la Jedi, étrangement intact, reposait sur son torse brûlé. La seule chose que me confia le commandant, c'était que les Séparatistes n'allaient pas tarder à revenir en force, que c'était inévitable. Alors que je déglutissais avec peine, le clone se relevait et se dirigeait vers le centre de communication pour demander expressément des renforts.
Je regardais une dernière fois la générale Jedi puis je tournais les talons, me rendant compte que pour la première fois dans ma vie de journaliste, j'avais eu peur de mourir.





Onderon, 4ème jour de guerre.

Tout va mal dans le camp dévasté. Non seulement les clones sont durement touchés par le contre coup des deux batailles successives qui ont tué la plupart d’entre eux, mais en plus, j’ai appris tôt ce matin (alors que le soleil pointait ses premiers rayons timides), que le commandant clone n’avait pas réussi à obtenir des renforts. Bien que peu loquace, j’ai malgré tout compris que les chefs des armées Républicaines considéraient Onderon comme perdue.
Il semblerait qu’en fait la République est déployée la quasi-totalité de ses troupes aux quatre coins de la galaxie et qu’en conséquence, personne ne viendrait épauler les clones dans leur tentative de repousser les forces Séparatistes. Je pense que les hautes instances Républicaines considèrent que la Confédération a déployé trop d’unités sur Onderon pour espérer remporter la victoire. Ou alors, le nombre de clones morts au combat serait astronomique, ce que la République ne peut pas se permettre dans son effort de guerre qui la mobilise sur diverses planètes, éloignées les unes des autres. On dirait que le Comte Dooku prend un certain plaisir à allumer des foyers de violence un peu partout dans la galaxie.
Le commandant est nerveux et épuisé, il tente tant bien que mal de conserver une certaine rigueur et une cohésion au sein des troupes restantes, mais cela s’avère difficile. Les clones attendent des ordres qui ne devraient pas tarder à arriver. Mais quels que soient ces ordres, il y a peu de chance que les clones les apprécient. J’ai remarqué à leur contact, qu’ils détestent s’éloigner d’un champ de bataille ou ils n’ont pas remporté une triomphante victoire et porté bien haut dans le ciel l’étendard de la République. Plus surprenant, ils acceptent difficilement de fuir le combat en sachant que des centaines d’entre eux ont gâché leurs vies inutilement.
Le soir, je me suis couché la peur au ventre, et je n’ai pas réussi à m’endormir avant que le sommeil ne prenne enfin l’ascendant sur moi. Trop de choses tournent dans mon esprit, toutes en rapport avec le conflit galactique. Des images horribles défilent dans ma tête, je crois même entendre des cris de souffrance. Je me mets à la place des clones qui n’existent que pour tuer et détruire. J’ai de la peine pour eux.

Onderon, 5ème jour de guerre.

Enfin…les ordres sont arrivés ! Je ne sais pas si je dois considérer cela comme un soulagement mais je sais au moins ce qui nous attend, du moins en partie. Un croiseur de la République va venir nous chercher demain si tout ce passe bien, c’est à dire s’il ne tombe pas sur des troupes Séparatistes à la sortie de l’hyperespace. J’ai cru comprendre que nous n’allions pas pour autant rentrer chez nous, car les clones vont être remobilisé sur un autre champ de bataille. Il paraîtrait qu’une autre ligne de front s’est ouverte ailleurs et que stratégiquement, la République ne peut pas se permettre de subir une défaite. Je n’en sais pas plus, je crois que le Commandant clone non plus.
Il semble que des barges d’assaut viendront nous chercher à proximité du camp et qu’elles nous emmèneront loin d’Onderon, laissant la planète aux Séparatistes. Malgré mon devoir d’impartialité, je ne peux m’empêcher d’éprouver une certaine rancœur à l’encontre du Comte Dooku, ou même des lobbies qui lui ont permis de se lancer dans une telle guerre destructrice.
La plupart des clones redoute que les Séparatistes attaquent de nouveau. Cela signerait à coup sur la fin du camp et de tous ses occupants. La journée s’est passée plutôt lentement mais je dois admettre que mon coeur a bondi dans ma poitrine quand des tirs se sont faits entendre à proximité du camp. Heureusement, cela n’a pas duré très longtemps car les clones ont rapidement abattu les éclaireurs Séparatistes envoyés probablement pour préparer un second assaut.
Nous devrons être partis avant ce moment, sinon, j’ai bien peur qu’aucun citoyen de la République ne lise un jour ces lignes.

Onderon, 6ème jour de guerre:

Elles sont arrivées tôt ce matin. Les barges d’assaut ont perforé l’épaisse couche nuageuse qui recouvrait une partie d’Onderon et se sont posées non loin des ruines. Aussitôt le commandant a distribué ses ordres et nous avons commencé à évacuer le camp, laissant la plupart des cadavres qui ne pouvaient pas être embarqués.
Je crois que le commandant n’apprécie pas trop le fait d’abandonner le champ de bataille. Mais nous n’avons pas le choix car le croiseur qui nous attend en orbite haute a reçu des ordres précis. Il doit au plus vite quitter Onderon et se diriger vers sa nouvelle affectation. J’ai rassemblé à la hâte mes notes et je me suis précipité vers une des dernières barges qui n’avaient pas encore décollées.
A peine avais-je posé le pied dans le vaisseau qu’il s’est élevé, me donnant une vue sans pareille sur le camp, ou du moins ce qu’il en restait. Je ne pouvais pas détacher mon regard de ce spectacle à la fois éblouissant et inquiétant. C’est alors que je me rendis compte que la guerre ne concernait pas seulement deux armées mais aussi des populations, qui ne demandaient rien à personne. Au milieu du champ de bataille qui avait vu s’opposer les troupes républicaines et celles séparatistes, se trouvait un village, un village qui semblait paisible jusqu’à ce que l’enfer des combats s’abatte sur eux.
Le village n’était plus qu’un tas de cendre et des cadavres jonchaient le sol cendreux. Je ne pouvais détacher mon regard de cette scène horrible qui représentait pourtant tout ce que la guerre avait de plus néfaste. La voix du commandant clone me sortit de ma torpeur. Je me rappellerais pendant longtemps de ces quelques mots “Vous pensiez réellement que la Guerre que nous menons épargne les innocents?”.

Onderon, 7ème jour de guerre:

Ca y’est, je suis à bord du croiseur Républicain qui n’a pas tardé à sauter dans l’hyperespace, laissant derrière moi Onderon et la débâcle militaire Républicaine. La planète est maintenant aux mains des Séparatistes, qui vont pouvoir exploiter sans concession les richesses minières du sol. La République a vaincu à Kamino, elle a échoué à Onderon.
Cet après-midi, j’ai été étonné quand le commandant clone est venu me rendre visite dans ma petite cabine. Il m’a proposé de rentrer à Coruscant, il m’a dit qu’il pouvait faciliter mon retour parmi les miens. J’ai réfléchi longuement et je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais j’ai refusé sa proposition, il a paru surpris, et je m’étonne moi même de ma décision. Je ne sais pas ce qui m’a poussé à dire ça, j’avais pourtant très envie de rentrer chez moi et de serrer ma femme dans mes bras mais j’ai l’impression que mon instinct de journaliste a pris le dessus et qu’il est sorti renforcé de mon expérience sur Onderon.
Je ne veux pas quitter les forces Républicaines maintenant, je pense que j’ai encore beaucoup de choses à apprendre auprès d’elles et énormément d’éléments à transmettre aux citoyens de la République. Je me dois de continuer à suivre les clones.
Je ne sais pas encore ou nous allons, vers quelle destinée je me dirige, ni si je pourrais continuer à écrire ces quelques notes et à vous faire parvenir mes chroniques de guerre mais une chose est certaine: la Guerre des Clones continue, ma mission continue...

Will Lyam

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